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Vos solutions M. Santerre?
(En réaction à la lettre d’opinion Cri du cœur à la mairesse, publiée dans l’édition du 21 mars 2014)
Si vous apprenez du jour au lendemain qu’un proche, très proche, est atteint d’une maladie grave et que les médecins se questionnent sur la façon d’intervenir étant donné la complexité de son cas, qu’allez-vous faire? Lui crier après, une manifestation bleue, les journaux, l’accuser de manque de transparence? Est-ce que ça va donner à votre médecin le pouvoir de vous donner l’heure juste et le savoir d’agir plus vite? Nous, l’heure juste s’est arrêtée au matin d’un 6 juillet 2013. Maintenant nous devons nous aider les uns les autres et participer de façon positive à toutes les démarches de consultations déjà entreprises par nos élus.
Ce que vous dites est notre réalité à tous. Pensez-vous un seul instant que notre mairesse ne le sait pas aussi? Elle est au courant de tout ce qui affecte notre communauté. Elle doit conjuguer avec les gouvernements, les différents intervenants, les contraintes politiques et les revendications de toutes sortes. Différentes mesures ont été mises en place pour aider les citoyens à l’instar de ce que vous dites. La Croix-Rouge, le CLSC, les psychologues sont là depuis les tous débuts et différentes mesures d’aide se sont ajoutées depuis. Croyez-vous qu’en la menaçant comme vous le faites (journaux, appel à l’aide à la grandeur du Québec, conférence de presse) va lui aider à agir plus vite? Elle ne peut pas aller plus vite que le vent qui souffle. John Watson dit : «Soyez indulgent, chaque être que tu rencontres livre une dure bataille». Ce qui nous arrive, personne ne l’a voulu et personne, même les plus hauts dirigeants, les scientifiques sont dépassés par l’ampleur de la catastrophe.
Avez-vous perdu un de vos proches? Moi, oui. Tous, nous avons perdu quelqu’un qui nous était cher, que l’on aimait, nos élus en ont perdu quarante-sept .
Soyons solidaires. Soyons de ceux qui aident à la reconstruction, à l’avenir de notre ville. Il faut donner du temps au temps même si cela exige beaucoup de patience et de tolérance devant l’inexplicable.
La Rochefoucauld disait : «Il est plus aisé d’être sage pour les autres que pour soi-même».
Viola Lefebvre
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