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Qu'arrive-t-il à l’ancien site de Billots Sélect?
L’ancienne usine de sciage détone quelque peu dans le «nouveau» secteur Fatima.
À lire dans notre édition du 11 décembre 2015
L’utilisation future du terrain de la ville sur lequel subsiste encore le bâtiment de l’ancienne usine Billots Sélect nécessitera un changement d’usage. Or, les lois sur l’environnement dans un tel cas exigent une qualité des sols conforme. D’où l’octroi d’un budget de 56 572,33$ pour la réalisation d’une étude de caractérisation. Ce n’est qu’ensuite qu’on procédera à la démolition du bâtiment. Au printemps, en principe. S’il n’y a pas d’embûches liées au processus d’expropriation actuellement en cours entre Billots Sélects et le gouvernement provincial.
Le montant alloué au Service d’entretien des bâtiments et des infrastructures de la Ville a fait l’objet d’une résolution à la séance du conseil de lundi. Cette dépense sera financée à même le programme d’aide du gouvernement du Québec pour la ville de Lac-Mégantic. Elle représente une estimation des coûts de l’étude qui servira à déterminer si une réhabilitation des sols est nécessaire. Il y a fort à parier qu’une opération du genre devra être déployée, le terrain abritant une ancienne usine de sciage en plus d’être en bonne partie formé grâce à des opérations de remblai dans la rivière Chaudière.
«Le bran de scie est considéré comme un contaminant. Par ailleurs, la capacité portante du sol a pu être affectée. Comme durant l’hiver il n’est pas possible d’effectuer des travaux sur le terrain, on prendra ce temps pour déposer un plan de réhabilitation, si nécessaire», explique Marie-Claude Arguin, directrice générale adjointe de la Ville.
Les usages futurs du terrain permettront l’aménagement d’un espace jeunesse et l’agrandissement du stationnement de la Banque nationale.
Peut-on s’attendre à ce que l’ancienne usine soit démolie au printemps? «Présentement, notre focus est sur la caractérisation des sols. En tant que propriétaire, la Ville peut faire ce qu’elle veut du terrain. Mais si le processus d’expropriation n’est pas complété une fois l’étude de caractérisation réalisée, ça pourrait mettre des embûches. Il est très difficile de savoir à quoi s’attendre. Les négociations se font entre Billots Sélect et le gouvernement provincial. La Ville n’a aucun pouvoir là -dessus. Tout ce qu’on peut faire, c’est avancer dans ce dossier avec ce qui est sous notre contrôle», transmet Mme Arguin.
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