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Le dur chemin d’une solution de 12 kilomètres
J’ai bien pris le temps de lire et relire les articles de l’Écho de Frontenac concernant le Centre de formation en sécurité et le billet de Rémi Tremblay. J’en conclus que la Coalition pour la sécurité ferroviaire a encore du pain sur la planche. Trop peu de citoyens de Lac-Mégantic présents au rassemblement du 10 juillet 2016, des membres du conseil de ville de Lac-Mégantic qui nous donnaient leur appui sans réserve avant d’être élus et qui se transforment en courant d’air, une fois élus. Pas même présents au rassemblement, même sans faire de déclaration. Sous la plume de Rémi, nous sommes comparés à des activistes, des gens qui déchirent leurs chemises devant les caméras pour jouer, encore une fois un épisode des Misérables. La Coalition se voit comme des représentants non élus d’une communauté fragile et encore hantée par les stigmates d’une tragédie non consumée. Les membres de la Coalition ne cherchent pas de publicité personnelle.
Tout à fait d’accord que le village de Frontenac participe aux différentes étapes d’avancement d’une future voie de contournement ferroviaire qui pénétrerait leur territoire et c’est légitime. Le train traverse déjà les rangs 3 et 4 à Frontenac, donc la présence du train n’est pas une nouveauté. Si je me souviens bien, lors de la présentation des trajets au CSM, il avait été mentionné qu’un amalgame des trajets 1 et 2 serait envisageable pour minimiser les impacts sur le territoire de Frontenac. Dans des situations de choix difficiles, il faut trancher, et le bien collectif doit l’emporter sur le bien individuel.
Je souhaite honnêtement que le projet de formation des intervenants à Lac-Mégantic se fasse et apporte les dividendes espérés. Un solide coup de barre à l’économie locale ne fera pas de mal. Mais il faut se comprendre, une formation en intervention lors de tragédie est souhaitable et cela dénote une initiative positive. Mais qu’on se le dise, la prévention a bien meilleur goût. Certes nos messages peuvent paraître négatifs mais des voies ferrées réparées ici et là, des wagons parasites laissés en quantité phénoménale sur la voie du dérailleur et une continuation sur la voie de la dérèglementation ferroviaire, il ne faut pas être Nostradamus pour envisager une éventuelle catastrophe lorsque le sort s’abattra sur nous ou ailleurs. De plus, la solution pour Lac-Mégantic réside dans un détour de plus ou moins 12 kilomètres. Si nous étions bâti à côté de la faille de St-Andréas, ou au pied du Vésuve, il serait difficile de déplacer les sources de danger, mais là, il s’agit de deux lignes métalliques sur une distance de 12 kilomètres, rien qui ne demande l’intervention de Dieu, seulement la volonté de l’homme.
Que l’on ne s’y trompe pas, la formation des intervenants lors de tragédie est une compétence de plus mais demeure une «illusion de sécurité» et la voie de contournement est «un sentiment de sécurité».
André Lachapelle
Porte-parole de Sécu-Rail et partenaire de la Coalition des citoyens et organismes engagés dans la sécurité ferroviaire
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