Claude Quirion en conférence le 8 février

Claude Quirion donnera une conférence ce mercredi 8 février, 19h, au Poulet Frit Idéal. Les profits seront remis à l’Ensoleillée, ressource alternative en santé mentale.

Claude Quirion revient de loin. Victime d’abus dans son enfance, il a versé dans la drogue une fois adulte pour anesthésier sa souffrance. Ça, c’était il y a 20 ans. Aujourd’hui, l’ancien entrepreneur de Lambton, aujourd’hui établi à Sherbrooke, œuvre en relation d’aide. Le mercredi 8 février, il donnera une conférence intitulée «Mieux communiquer pour combler les besoins», dont les profits seront remis à l’organisme L’Ensoleillée.

Offerte pour 20$ par personne à compter de 19h à la salle de réception du restaurant Poulet Frit Idéal, cette rencontre s’adresse à toute personne désireuse d’améliorer ses relations interpersonnelles, lesquelles passent par une meilleure communication.

Sa propre communication étant de son propre aveu déficiente, Claude Quirion a fait de cette faiblesse une force au fil des années, grâce à ses nombreuses formations en développement personnel.

«Pour mieux communiquer il faut d’abord bien se connaître, être honnête avec soi-même. Ce qu’on dit, l’autre ne l’entend pas nécessairement de la même façon. D’où l’importance de la validation. Si ton besoin est d’être compris, ta responsabilité est de t’assurer qu’on t’a bien compris. Il y a plusieurs raisons pourquoi on communique mal. Des gens se sont fait dire de se taire et ont comme croyance qu’ils ne sont pas intéressants. D’autres parlent beaucoup par besoin d’attention mais ne communiquent pas vraiment. Certains n’ont pas les mots pour exprimer ce qu’ils ressentent», partage-t-il.

Pour mieux communiquer, il faut oser, aller au-delà de ses peurs et ses croyances limitantes considère M. Quirion. «Tout part de l’enfant en soi. Il faut que tu prennes le temps d’assimiler ton vécu comme enfant et devenir ton propre parent pour être capable de parler à cet enfant-là.»

Malgré la profondeur de son propos, Claude Quirion se décrit comme un «gars de terrain» rempli d’humour et capable d’autodérision. «Je suis très coloré, vrai et transparent. Je peux sacrer mais j’ai beaucoup d’amour dans mon langage. Je viens de loin. J’ai été agressé sexuellement, j’ai vécu dans la violence mais je me suis pris en main et j’ai décidé de mettre de l’amour là-dedans, de me responsabiliser», termine-t-il.