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Marc L'Écuyer sollicite le poste de préfet
Marc L’Écuyer vise le poste de préfet élu de la MRC du Granit. Un bureau au rez-de-chaussée de cet édifice.
Un troisième candidat se manifeste pour le poste de préfet de la MRC du Granit. Industriel semi-retraité de 61 ans, Marc L’Écuyer avoue ne pas avoir d’expérience en politique municipale, mais il se propose comme le rassembleur régional capable d’en faire plus pour les défis économiques que l’ensemble des maires ont à relever.
Natif de Maniwaki, en Outaouais, Marc L’Écuyer a débarqué à Lac-Mégantic en 2001, pour le manufacturier Shermag, avant de participer au développement d’entreprises locales. Il est président du conseil d’administration de la Caisse Desjardins Région de Mégantic.
Dans ses cartons, trois axes importants à prioriser. «Le développement économique doit se faire à la grandeur du territoire et on a tous les outils pour le faire», exprime le candidat. Le tourisme figure aussi parmi ses priorités. «À travers toute la MRC, il y a plein d’OSBL (organismes sans but lucratif). Il faut les supporter.» Le style de vie qu’il a découvert dans le grand Mégantic ressemble à celui qu’il a quitté dans sa région natale. D’où sa grande préoccupation pour la protection des lacs et des cours d’eau. «Un défi régional», insiste-t-il, en expliquant que l’évaluation foncière, pour de nombreuses municipalités de la MRC du Granit, dépend beaucoup des bandes riveraines, et donc de l’état de ses cours d’eau. «Si on laisse aller les problèmes, si on n’intervient pas pour s’assurer que les propriétaires d’embarcations qui arrivent de l’extérieur ne les nettoient pas avant de les mettre à l’eau, il va se passer quoi?»
Se disant bien conscient du rôle de représentation politique que revêt la charge de préfet d’une MRC, M. L’Écuyer assure qu’il va travailler avec tous les maires qui seront élus dans leur municipalité, le 5 novembre. Avec l’idée de mettre encore plus d’efforts pour les petites et moyennes entreprises. Même les très petites de moins de cinq employés. «Il faut être facilitateur et non pas multiplier les embuches. En affaires, les promoteurs courent toujours un risque. À nous de les encourager, de les accompagner avec nos outils de développement.»
Il entend bien préciser son programme au cours des prochaines semaines.
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