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Patrice Michaud «édition spéciale»

Patrice Michaud s’est donné à fond le soir du 26 novembre à l'église de Stornoway.
C’est une édition toute spéciale de la tournée de Patrice Michaud auquel a eu droit le public dimanche dernier. L’église de Stornoway, lieu de diffusion choisi par le Comité culturel pour cette prestation, s’est avérée une grande source d’inspiration pour l’artiste, donnant lieu à quelques extras, décuplant d’autant la joyeuse atmosphère du rassemblement.
Composé en majeure partie des pièces de son troisième album, Almanach, le spectacle du 26 novembre visitait aussi les débuts amoureux du protagoniste qui a grandi à Cap-Chat. Sa première expérience de danse «slow», lui le secondaire 1 de 112 livres aux cheveux bien séparés au milieu et la plus belle fille de secondaire 4… Sur une musique issue d’une époque où on dansait un «plain» plutôt qu’un slow, y allant aussitôt d’une traduction libre du succès Stop de Sam Brown.
Un segment du spectacle visitait aussi la fascination de Patrice Michaud pour la musique des années 50-60, où les succès anglophones étaient aussitôt traduits en français. «Il y avait des orchestres partout au Québec, un gars sur deux était dans un orchestre… ou disait qu’il jouait dans un orchestre. Si tu ne jouais pas au hockey, t’avais affaire à jouer dans un orchestre. Je n’étais pas là mais c’est facile pour moi d’imaginer, de voir les chars turquoise, les chips à cinq cents… fermez les yeux !», a-t-il lancé, transportant l’auditoire dans une salle de danse d’un autre temps, son band devenant Les Majestiques, avec lunettes noires et complet brillant.
Les spectacles dans les églises donnent lieu à des moments dont on se souvient longtemps, a laissé entendre le principal intéressé. Et pour cause, puisque Michaud et ses musiciens avaient concocté un numéro spécial «église de Stornoway» pour ce 74e spectacle de la tournée. Interprétation acoustique en bas de la scène, avec éclairage minimaliste, d’extraits de pièces de circonstance, dont un Minuit, chrétiens entonné par la foule de plus de 200 spectateurs, avec une ferveur digne de la veille de Noël.
Festive cette soirée à l’église de Stornoway, où l’auteur-compositeur-interprète s’est fait à la fois rocker et conteur, empruntant l’autodérision mais parlant en fait d’érudition, de cette importance de connaître la petite et la grande histoire, qui permet d’établir des projections pour la suite, à la manière d’un almanach. Son message transmis à son fils de 4 ans : «Personne ne peut prévoir l’avenir, mais on peut poser les bons gestes, faire les bonnes actions. Toi tu es tout petit; t’as même le droit de faire un vœu pour que la suite soit meilleure.» Extrait d’un enregistrement du petit Loïc, maintenant 5 ans : «Il faudra bâtir une maison, dont la clé sera cachée sous le tapis et tout le monde le saura.»
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