Actualités
Clin d'oeil
Culture
Opinion
Sports
Un Canada ouvert au monde!
(En réponse à la lettre d’opinion- «Notre Premier ministre en Inde» de Céline Grenier, publiée dans notre édition du 2 mars 2018)
Il ne s’agit pas de devenir l’autre, il s’agit simplement de les comprendre. L’ignorance alimente la peur qui, elle, nourrit la haine. Comparer des réfugiés qui ont subi les traumatismes de la guerre (membre de la famille tué ou décapité, maison complètement détruite, fuite à pied sur des distances hallucinantes, crainte d’être capturé ou tué) et des gens qui ont vécu des inondations qui, eux, ont un réseau d’aide et de soutien communautaire et un dédommagement (même si celui-ci tarde à venir), cela est complètement absurde. Le Canada a signé à l’international, comme plusieurs autres pays, une convention sur les réfugiés. Nous devons donc accueillir ces gens qui souffrent. Rien n’indique qu’ils pourront rester une fois leur dossier analysé, mais la moindre des choses est de ne pas les laisser dans la misère. Il y a beaucoup d’enfants parmi eux qui n’ont jamais demandé cette vie, des enfants qui ont vu et vécu des choses qu’aucun petit Québécois ne verra probablement jamais, heureusement!
Même si je ne suis pas une grande admiratrice de M. Trudeau, je suis contente qu’il représente un Canada ouvert sur le monde. L’ouverture à l’autre n’implique pas de s’effacer pour laisser sa place, l’affirmation de soi a toute sa place, car nous pouvons apprendre aux autres et vice-versa. J’ai vécu dans un milieu très diversifié et jamais personne ne m’a imposé quoi que ce soit. Si vous avez peur de disparaître, c’est que vous n’avez pas confiance en vous ni en votre communauté.
Julie Monette
À lire aussi
0 commentaire

-
Bravo pour ce parcours exceptionnel!
11 mars 2025
-
Partition en ré ou en mi
11 mars 2025
-
Soutenir nos médias, c’est protéger notre culture et notre économie
3 mars 2025
{text}