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Projet d'école à Piopolis: la réplique du maire
La mise sur pied d’une école à vocation alternative du type Freinet à Piopolis est un projet extrêmement complexe. Son succès est bien loin de dépendre uniquement de la caution de 60 000$ exigée de la Municipalité par la Commission scolaire des Hauts-Cantons. Comme il l’a affirmé au terme du texte qu’il a fait paraitre dans l’édition du 3 août de l’Écho de Frontenac, monsieur Beaulé prétend le contraire.
La complexité de ce projet tient en grande partie au fait que ses promoteurs ont choisi les bureaux municipaux de Piopolis pour implanter leur école. Il faut mentionner que la Municipalité aurait permis l’utilisation sans frais de ses locaux par l’école et y aurait fait les aménagements nécessaires à concurrence d’un montant de 15 000$. Malgré cela, la Commission scolaire a choisi d’exiger des frais de 2 000$ par enfant pour couvrir une partie des frais additionnels qu’elle devait supporter. En plus, elle a clairement indiqué aux promoteurs que ces frais assureraient soit le transport scolaire ou le service de garde, mais non les deux. D’autres frais pour les familles étaient donc à envisager. On peut comprendre l’hésitation des parents à se commettre financièrement de façon très importante envers ce projet. Cette réticence s’était d’ailleurs manifestée lors d’une réunion d’information tenue en début d’année, d’où le faible taux d’inscriptions pour l’ouverture de l’école en septembre prochain.
Prétendre, comme le laisse entendre Monsieur Beaulé, que ce projet aurait connu le succès si la Municipalité avait accepté «le faible risque» d’une caution de 60 000$, réduit la problématique de ce projet à une expression beaucoup trop simple. Monsieur Beaulé n’est pas sans savoir que la base légale d’une telle caution était loin d’être assurée et qu’une caution demeure une dette même si la personne dont on garantit les obligations les honore. En acceptant de fournir cette caution, la Municipalité aurait eu à inscrire ce montant dans ses états financiers de façon permanente. C’était beaucoup demander à une petite municipalité aux moyens limités. Le Conseil municipal a la responsabilité de gérer les fonds que lui confient les citoyens de façon légale et responsable. C’est ce qui explique la décision de ne pas fournir la caution demandée.
Peter Manning, maire de Piopolis
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