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Rendez-vous au salon de coiffure
La coiffeuse Céline Richard en compagnie d’une cliente, Monelle Bolduc.
Le déconfinement progressif suscite une vive satisfaction au sein de la population et la réouverture des salons de coiffures ne fait pas exception. Lundi matin, plusieurs coiffeuses et coiffeurs étaient à pied d’œuvre pour accueillir une clientèle dont les besoins capillaires ont pris de l’ampleur durant cette pause obligée. Pour sa part, Céline Richard redémarrait ses activités à 6h30 le 1er juin. Et non, personne n’a refusé de rendez-vous, aussi matinal soit-il!
Conformément aux nouvelles exigences, le salon de Céline a subi une cure d’épuration avant sa réouverture. Tous les magazines ont été retirés et aucun article n’est accessible directement par la clientèle. Des mesures sanitaires qui s’ajoutent au lavage des mains, obligatoire tant pour les clients que pour la coiffeuse entre chacun des clients. Mais cet environnement aseptisé n’a d’égal que l’évidente joie du contact humain retrouvé. Parce qu’au-delà du désir pressant d’une coupe ou d’une coloration, l’atmosphère avait des airs de retrouvailles.
«Je suis contente de revoir ma clientèle, de pouvoir échanger. On est comme une grande famille!», transmettait Céline lors du passage de l’Écho lundi matin aux environs de 8h30, alors qu’elle en était déjà à sa quatrième cliente. «Le confinement m’a confirmé que je ne suis pas encore prête pour ma retraite!», confie sous sa visière la coiffeuse de 34 années de métier.
Même sous le masque, on pouvait aisément deviner le sourire de Monelle Bolduc, qui avait plus que hâte de revoir sa coiffeuse. «J’ai quasiment envie de danser!», lance joyeusement celle qui a contacté Céline aussitôt l’annonce du gouvernement effectuée, au point de presse de 13h du 20 mai dernier.
Évidemment, Mme Bolduc était loin d’être la seule à requérir un rendez-vous après plus de deux mois de confinement. Partout dans la province, les salons de coiffures ont été submergés de demandes. Pour sa part, Céline a choisi d’ajouter le lundi à la plage horaire et de cumuler une douzaine d’heures de travail par jour pour les deux premières semaines de réouverture. «Ça permet de ne pas trop repousser les rendez-vous. Ensuite, je vais m’ajuster en fonction des besoins.»
D’ailleurs Céline s’attend à devoir faire d’autres ajustements, afin d’adapter son horaire aux nouvelles mesures. En plus de la pause d’un panneau séparateur en plexiglas afin d’accueillir deux clients de façon sécuritaire, la désinfection des chaises et outils de travail doit être effectuée après chaque utilisation. «Ce sont de nouvelles habitudes à prendre et j’ai l’intention de les conserver après la pandémie.»
Stressée de reprendre le boulot dans le contexte actuel? Au contraire, le retour de sa clientèle lui donne des ailes. «Ce qui m’a le plus stressée, c’est lorsque le gouvernement a annoncé qu’il fermait les salons. J’avais l’impression d’abandonner ma clientèle. J’ai des clientes que je vois toutes les semaines; je savais qu’elles seraient mal prises. Je suis bien contente de pouvoir les servir à nouveau.»
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