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Le parcours inspirant de Sébastien Roulier
Le passage de Sébastien Roulier dans la région méganticoise a été souligné dans l’après-midi du 10 octobre, non loin du carrefour giratoire, en présence de membres des Béliers de Montignac. Le pédiatre intensiviste en était à sa seconde journée de son parcours de 422 km à la course au profit de Moisson Estrie.
Des joueurs de football de Montignac ont parcouru avec l’ultramarathonien les quelque cinq kilomètres traversant la ville de Lac-Mégantic, trajet ponctué d’une petite «pause poutine» pour le principal intéressé.
Mario Morin, administrateur de la Caisse de Lac-Mégantic- Le Granit, en a profité pour officialiser un don de 8000$ aux Béliers, argent qui servira à l’achat de casques de nouvelle génération, comme ceux qu’on retrouve au sein de la NLF, a mentionné leur entraineur Yannick Thibault.
Si le ciel était relativement clément lors de l’arrivée du coureur au carrefour giratoire, un violent orage a éclaté plus tard dans l’après-midi et la pluie l’a accompagné une bonne partie de la soirée de samedi. «Heureusement, l’équipe qui m’accompagnait m’a protégé physiquement, en courant autour de moi durant plusieurs kilomètres», relate Sébastien Roulier.
Pour ce dernier, les épreuves du parcours, tout comme les moments difficiles de la vie, permettent d’apprécier de choses simples… comme le confort du véhicule dans lequel il a dormi deux nuits sur trois durant son défi, soit à Scotstown et Saint-Mathias-de-Bonneterre, près de La Patrie. «Les membres de son équipe de support bénéficiaient toutefois d’un lieu d’hébergement, «parce que c’est quand même exigeant pour eux», explique celui qui occupe la fonction de chef de service en soins intensifs pédiatriques au CIUSSSE en plus d’être professeur adjoint à la faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke.
Le tracé en forme de cœur traversant les sept MRC de l’Estrie, avec départ et arrivée aux locaux de Moisson-Estrie à Sherbrooke, lui aura pris 75 heures. Réaliser l’équivalent de dix marathons lui a certes demandé beaucoup d’effort physique mais il convient qu’une bonne partie du travail se passe ailleurs. «On a tous une force intérieure qui nous permet de traverser les épreuves; il faut savoir l’exploiter. Il est également important d’aller chercher des ressources autour de soi, des gens qui peuvent t’aider à grandir. Ça s’inscrit bien dans la mission de Moisson Estrie. Oui c’est Sébastien Roulier qui a couru les 422 km mais j’aime bien comparer ce défi à une envolée d’oies. Je suis l’oie capitaine qui doit prendre des forces, pour pouvoir continuer à guider les autres oies. Mon équipe a couru avec moi, des gens m’ont accompagné durant une partie du parcours... On ne réalise pas seul ce genre de défi. C’est vraiment un événement rassembleur», conclut-il.
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