Un chat survit à 79 jours de réclusion

On ne sait toujours pas à qui pouvait appartenir ce chat retrouvé dans un immeuble du centre-ville, 79 jours après la tragédie qui a dévasté une partie du centre-ville.

Un squelette recouvert de poils. Mais, bonne nouvelle, le chat récupéré lundi soir dernier dans un logement du centre-ville déserté a survécu à… 79 jours de réclusion. «Il se tient debout, ses pupilles sont dilatées, il miaule faiblement mais il a commencé à manger un peu», raconte Françoise Belle-Isle, responsable de la fourrière municipale.

L’animal errait seul dans l’immeuble de la Banque nationale depuis le 6 juillet. Les efforts menés jusque là pour le recueillir s’étaient avérés vains. Il devait se terrer quelque part dans l’un des nombreux logements de l’étage abandonnés les portes grandes ouvertes. Impossible de déterminer si l’animal disposait de nourriture ou d’eau.

C’est un travailleur de la zone jaune qui l’a aperçu derrière une fenêtre fermée. Dans la nuit de lundi à mardi, Françoise Belle-Isle accompagnée de Denis Godin, le capitaine du Service des incendies, a posé une cage-piège dans le logement. «Le chat a tôt fait de s’y laisser prendre, très attiré par la nourriture. Il était complètement émacié, que la peau et les os! Je ne sais pas encore s’il pourra se remettre d’une disette aussi longue.»

Elle l’a ramené chez elle où elle continue de le soigner avant de pouvoir trouver un vétérinaire qui pourra mieux évaluer son état de santé. «Il était complètement déshydraté. Il a mangé un peu ces dernières heures, des sardines et du thon, mais j’ignore si les organes internes ont été touchés. Il a l’air hagard ne semble pas souffrir de lipidose hépatique, il n’en a pas les symptômes.»

Si des gens veulent aider à le faire soigner ou éventuellement l’adopter, on peut appeler Françoise Belle-Isle au 819 583-0461.