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Pas toujours agréable la réponse…
Notre ville étant scindée en deux et habitant du «mauvais» côté, le choix est restreint lorsqu’on veut faire le plein d’essence. Me voilà donc en train de régler ma facture et jetant un coup d’œil à l’extérieur, comme ça, sans arrière pensée, je demande à la jeune fille me servant si elle connaissait les trois personnes occupant la guérite d’accès au pont. En fait, me dit-elle, je n’en connais aucun que ce soient ces trois-là ou les autres qui assurent la garde en alternance. Pas besoin d’un cours universitaire pour faire ce travail, on s’entend. Étant d’une autre génération, je ne connais pas toute la jeunesse montante et sans doute, mon interlocutrice, faute d’années de vécu, pourrait argumenter dans le même sens. Mais qui sont-ils donc?
Vendredi le 21 mars, plus ou moins 6:40 le matin, je croise un minibus (Location Sévigny, Sherbrooke) bondé de monde. Piqué par la curiosité, je l’ai suivi jusqu’à sa destination finale, en arrière du CSM. Là, une dizaine de personnes en sont ressorties, habillées pour affronter le pôle nord et leur long quart de travail. J’avais déjà rencontré ce véhicule d’autres matins dans le secteur de Stornoway. J’avais cru qu’il transportait des intervenants spécialisés qui «covoituraient» pour venir nous aider dans notre épreuve. Quelle erreur!
On importe de la main d’œuvre pour garder des barrières à longueur de journée. Nos gens sont peut-être sinistrés, accablés, mais sûrement pas inaptes à ce point. La moindre des décences pour Garda aurait été premièrement d’offrir de tels emplois à notre monde, ensuite de privilégier ses candidats(tes) et de refiler la facture (sans le transport) aux gestionnaires du désastre. Sans doute que la manne est trop bonne. Pas surprenant qu’on entende les gens grincer des dents!
Ah oui, j’oubliais, je suis gestionnaire d’une entreprise de transport de personnes établie chez nous depuis plus de 40 ans, comptant 40 employés(ées) et, en plus d’être une firme responsable et professionnelle, nous devons, nous payer toutes sortes de permis pour nous conformer aux exigences du ministère des Transports et avoir le droit de travailler.
André C. Tanguay
Transport Dostie
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