Le 15 août, Justine Roy avait pour mission du Conseil régional de l’environnement de l’Estrie de sonder les gens rencontrés dans le secteur de la marina et du parc des Vétérans sur les enjeux liés à la prolifération des espèces exotiques envahissantes dans le lac Mégantic.
Les membres du Groupe citoyens Baie-des-Sables de Lac-Mégantic, accompagnés de bénévoles des secteurs de Marston et Piopolis, s’impliquent durant quatre jours, cette semaine, afin d’épauler un scientifique engagé par le Conseil régional de l’environnement de l’Estrie dans une opération permettant de cartographier, le fond du lac Mégantic à l’aide d’un sonar à haute résolution.
L’instrument de précision est susceptible d’identifier tous les secteurs vulnérables du lac Mégantic, propices à l’implantation d’espèces exotiques envahissantes. «Ce type d’étude vient tout juste d’être complété cet été au lac Massawippi qui se retrouve aux prises avec une importante prolifération de moules zébrées», partage le porte-parole du groupe citoyen, Robert Bellefleur.
Les résultats de cette opération scientifique permettront d’établir un diagnostic environnemental du lac et, éventuellement, de mieux éclairer les décideurs locaux en matière de protection du lac Mégantic.
Peter Manning, de l’Association des municipalités riveraines du lac Mégantic, fournit l’embarcation et l’essence nécessaire. De son côté, Rémi Morin, le responsable du Service de l’environnement à la MRC du Granit, a pris en charge l’hébergement bénévole du scientifique opérant le radar. L’instrument provient de la Californie.
Sur le quai, le 15 août, peu après le départ de l’embarcation, Justine Roy, stagiaire engagée par le Conseil régional de l’environnement de l’Estrie, allait à la rencontre des gens, essentiellement dans le parc des Vétérans, afin de connaître leur sensibilité face aux enjeux liés à la prolifération des espèces exotiques envahissantes dans le lac Mégantic. «C’est beaucoup des touristes qui viennent, de ce que j’ai compris. Le lavage des embarcations est vraiment important, puisqu’il y a une bonne circulation, mais parfois le lavage peut ne pas être suffisant puisque les algues peuvent s’accrocher aux hélices d’un bateau. La propagation n’est pas encore suffisamment contrôlée.»
Avec un bac en design, Justine est sensibilisée à la protection de son environnement. Sa génération davantage que celle de ses parents et grands-parents? «J’ai l’impression que tout le monde est en train de s’ouvrir les yeux!»
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