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Trop vieux pour profiter de la vie, vraiment?
Est-ce qu’il y a un âge où on doit s’empêcher de vivre? Où le plaisir doit être pris avec modération? Où on doit arrêter toute implication sociale? Poser ces questions, c’est y répondre, tout en réalisant nos biais inconscients. La pièce Passée date, présentée dimanche dernier à la salle Montignac, a levé le voile sur l’âgisme jusque dans ses plus subtils retranchements.
Cette pièce du Théâtre Parminou écrite par Hélène Desperrier était jouée par cette dernière, en plus des comédiens France Beaulé et Hugues Fortin, dans une mise en scène d’Hugo Turgeon. Présentée à l’occasion de la Journée internationale des aînés, cette invitation du comité bientraitance était gratuitement offerte à la population.
Avec comme prétexte la préparation d’une exposition de photos, composant l’essentiel d’un décor mettant en lumière des clichés d’Isabelle de Blois, Passée date a transmis de puissants messages sur les préjugés basés sur l’âge. Ceux de la plus jeune génération mais aussi chez certains aînés à l’endroit de leur propre finitude.
Passée date aborde l’infantilisation à outrance comme les «folies» qu’on ne pourrait soi-disant plus se permettre après avoir franchi un certain nombre de décennies. Comme si on avait une date de péremption, où tout élan considéré audacieux serait désormais interdit. Mais qui prend sciemment une retraite des plaisirs de la vie?
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