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Mariage Granfondo – Grand Tour sous de bons augures
Le mariage célébré le 17 août entre le Grand Tour du lac Mégantic, une randonnée familiale, et le Granfondo Lac-Mégantic, une compétition d’élite, sur 129 km cette année, a donné lieu à une belle journée de vélo sur route bien orchestrée par les organisateurs, avec départs et arrivées au parc des Vétérans. Le transfert de générations se passe bien, sur deux roues comme parmi les bénévoles, et la région se positionne de plus en plus avantageusement comme endroit où rouler au Québec comme au Canada.
L’animateur et descripteur Gilles Péloquin a donné un ton particulier en faisant vivre aux spectateurs l’ambiance du Granfondo encore sur la route en tout début d’après-midi, à la hauteur du Morne de Lac-Drolet, alors que les randonneurs du Grand Tour commençaient à franchir le fil d’arrivée, avec musique et lunch, dans une ambiance festive.
Parlant du Granfondo, «il y a des coureurs qui viennent des États-Unis, de l’Ouest canadien, de l’Ontario et du Québec pour le Granfondo et de partout au Québec pour le Grand Tour. Cette association des deux événements va inspirer les plus jeunes à, peut-être, relever le défi de l’élite l’an prochain», confiait-il à l’Écho.
Parmi les histoires inspirantes ce jour-là, le premier participant à boucler les 53 km du tour du lac, Pier-Olivier Bélanger, en a roulé 60, après s’être écarté du trajet écart au rond-point de Woburn. Âgé de 15 ans, il a accueilli son père, Patrick, à l’arrivée plusieurs minutes plus tard. Pas une course père-fils, mais un accomplissement individuel, comme pour chaque participant, qu’ils aient roulé 33 ou 53 km. En famille, en groupe ou avec leur chien sagement assis derrière la monture.
Inscrite au Granfondo, Dany Saint-Laurent, de Sherbrooke, arrivait tout juste de terminer dans le top 250 du triathlon Norseman Xtreme, en Norvège, une épreuve du circuit international, dont elle avait gagné son laissez-passer au Canada Man/Woman de Lac-Mégantic en 2022. «C’est une athlète accomplie qui revient cette année en octobre, pour le Canada Man/Woman, cette fois avec son conjoint», raconte Gilles Péloquin.
Pour la première fois, la rude montée du Morne, une épreuve chronométrée au kilomètre 89, a couronné son meilleur grimpeur et sa meilleure grimpeuse, avec un maillot, pas jaune mais blanc.
Côté vitesse, en 2022, les trois premiers coureurs avaient bouclé les 113 km (à l’époque) en 3:02 avec guère plus 6 secondes d’écart entre le premier et le troisième. Samedi, sur le podium, Alexandre Dumont, de Québec, a récolté l’or avec un chrono de 3:27:58, devant Francesco Vallières de Thetford-Mines, arrivé 2 secondes plus tard, et pour la médaille de bronze, Antoine Michaud, originaire de Lac-Mégantic, à 5 secondes derrière le premier. Vitesse moyenne du gagnant: 37,2 km/h.
La flamme de Denis Bolduc
Denis Bolduc a fait de la course sur vélo entre l’âge de 15 à 20 ans, jusqu’aux circuits nationaux. Cinquante ans et quelques poussières plus tard, sa flamme n’a pas vacillé. Son fils Frédéric a pris le 12e rang de la compétition de samedi dernier. «Des événements Granfondo, il y en a déjà eu une vingtaine à la grandeur du Québec, il n’en reste plus que cinq», ce qui, selon Denis Bolduc, porte l’empreinte de la façon de bien faire les choses en région, confirmée par une tradition d’éloges depuis les championnats cyclistes québécois et canadiens, à une autre époque. «Amazing event», lui a texté l’Ontarien Simao Santa Barbara, cinquième au fil d’arrivée, avant son retour chez lui. En bref, l’un de ses plus grands Granfondo à vie, en promettant de revenir l’an prochain en amenant deux autres coureurs de son coin de pays et prendre cette fois la première place.
La lutte pour le podium féminin n’a pas non plus manqué de suspense. Isabelle Boucher, de Québec, en plus de porter le chandail de la meilleure grimpeuse, a été la plus rapide sur le trajet avec un chrono de 4:22:31, devançant Dany Saint-Laurent de Sherbrooke par moins de 2 minutes. La médaille de bronze, Valérie Côté d’Arthabaska, environ 12 minutes dans le sillage de la gagnante.
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