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Camping de Piopolis : l’envers de la médaille
Quoiqu’on en dise ici, il est important que la voix des citoyens qui s’opposent au présent projet d’investissement de plus $1,200,000 au terrain de camping soit entendue.
J’aurais aimé pouvoir amener ces arguments lors de la session d’information de la mairie le 18 novembre dernier, mais les changements de règles inopinément (D’abord le maire dit qu’on posera des questions au fur et à mesure durant la présentation puis, à mi-chemin, qu’au contraire on attendra à la fin et, malheureusement, à la fin il n’y avait plus de temps) et les interruptions parfois agressives des «pro-projet».
D’abord, il faut savoir que s’ il y a un référendum c’est grâce aux citoyens/citoyennes concernés(es) et non au bon vouloir de l’administration municipale. Il n’y a pas meilleure preuve de ceci que le fait que, de l’aveu même du maire, il n’existe pas de plan « B ». C’est ça ou rien.
Comment en somme-nous arrivés là? On nous a dit que depuis 1985 la municipalité aurait empoché les profits du terrain de camping sans en assumer l’entretien. Donc, si on va de l’avant avec le projet actuel, cette source de revenu disparait et on ne soucie pas du manque à gagner qui en résultera. Semble-t-il que ce n’était que de « l’extra ». Alors comment expliquer que les citoyens et citoyennes de Piopolis aient une charge fiscale moyenne des logements la plus élevée de toute la MRC, de toute la région administrative et même tout près de l’ensemble des municipalités du Québec (incluant Montréal, Québec, Sherbrooke, Trois-Rivières, etc.)?
Regardons maintenant le projet lui-même. Le camping comprend 32 sites dont la plupart sont réservés aux gros motorisés, roulottes « fifth wheels » et tractées, une clientèle qui n’a besoin ni de toilettes ni de douches. Et on va dépenser près d’un demi million de dollars pour fournir des douches et toilettes à une demi-douzaine de campeurs? Sérieux? En plus, on va dépenser 400 000 $ pour une cabane chauffée destinée à la location de kayak! Selon le maire, on s’attend à un revenu de 2000 $ par saison. Question amortissement, c’est pas le Pérou (sans calculer les dépenses reliées à l’entretien et remplacement des kayak au cours des années). Bon, d’accord, l’accueil sera plus confortable pour les employés (es) mais à ce prix?
Et que rapportera le terrain de camping aux citoyens et citoyennes? Des revenus? Non, ils serviront au remboursement de la dette. Une manne pour le Magasin Général et L’Auberge? Non, sauf pour les petites familles, une minorité, les campeurs motorisés et en roulotte ne vont pas au dépanneur ou à la cantine. Quant au Soleil Levant allez-y voir et vous constaterez que sa clientèle n’est pas constituée de campeurs. Franchement, si on parle de moteur de l’économie locale c’est l’Auberge qui l’emporte haut la main. Donc, à part les déchets générés et assumés par la municipalité et pour lesquels je paie des taxes, je ne vois que dalle.
Qu’est qui justifie la priorité accordée au terrain de camping au détriment des besoins des contribuables de Piopolis? On se le demande vraiment. Surtout nous les citoyens et citoyennes de Rang des Greniers et du Chemin du Lac qui doivent faire avec des routes poussiéreuses en été et dans la « bouette » le restant de l’année. Nous sommes 263 à avoir signé une lettre d’appui à un projet de mise à niveau de nos routes. Cinq d’entre nous, bénévolement, font recherches et démarches pour obtenir un maximum de financement pour minimiser l’apport financier de la municipalité. Tout ce qu’on a demandé au maire et conseillers (ères) c’est de reconnaitre que ce projet est important et prioritaire pour la municipalité et même cela nous est refusé. Qu’y a-t-il à comprendre sinon que la priorité de la présente administration est ce qu’elle désire et rien d’autre.
En conclusion je voterai « non » au référendum pour le projet tel qu’il est et qui ne nous apporte rien et ignore nos besoins réels.
Jacques Perras
Citoyen de deuxième classe, Piopolis
D’abord, il faut savoir que s’ il y a un référendum c’est grâce aux citoyens/citoyennes concernés(es) et non au bon vouloir de l’administration municipale. Il n’y a pas meilleure preuve de ceci que le fait que, de l’aveu même du maire, il n’existe pas de plan « B ». C’est ça ou rien.
Comment en somme-nous arrivés là? On nous a dit que depuis 1985 la municipalité aurait empoché les profits du terrain de camping sans en assumer l’entretien. Donc, si on va de l’avant avec le projet actuel, cette source de revenu disparait et on ne soucie pas du manque à gagner qui en résultera. Semble-t-il que ce n’était que de « l’extra ». Alors comment expliquer que les citoyens et citoyennes de Piopolis aient une charge fiscale moyenne des logements la plus élevée de toute la MRC, de toute la région administrative et même tout près de l’ensemble des municipalités du Québec (incluant Montréal, Québec, Sherbrooke, Trois-Rivières, etc.)?
Regardons maintenant le projet lui-même. Le camping comprend 32 sites dont la plupart sont réservés aux gros motorisés, roulottes « fifth wheels » et tractées, une clientèle qui n’a besoin ni de toilettes ni de douches. Et on va dépenser près d’un demi million de dollars pour fournir des douches et toilettes à une demi-douzaine de campeurs? Sérieux? En plus, on va dépenser 400 000 $ pour une cabane chauffée destinée à la location de kayak! Selon le maire, on s’attend à un revenu de 2000 $ par saison. Question amortissement, c’est pas le Pérou (sans calculer les dépenses reliées à l’entretien et remplacement des kayak au cours des années). Bon, d’accord, l’accueil sera plus confortable pour les employés (es) mais à ce prix?
Et que rapportera le terrain de camping aux citoyens et citoyennes? Des revenus? Non, ils serviront au remboursement de la dette. Une manne pour le Magasin Général et L’Auberge? Non, sauf pour les petites familles, une minorité, les campeurs motorisés et en roulotte ne vont pas au dépanneur ou à la cantine. Quant au Soleil Levant allez-y voir et vous constaterez que sa clientèle n’est pas constituée de campeurs. Franchement, si on parle de moteur de l’économie locale c’est l’Auberge qui l’emporte haut la main. Donc, à part les déchets générés et assumés par la municipalité et pour lesquels je paie des taxes, je ne vois que dalle.
Qu’est qui justifie la priorité accordée au terrain de camping au détriment des besoins des contribuables de Piopolis? On se le demande vraiment. Surtout nous les citoyens et citoyennes de Rang des Greniers et du Chemin du Lac qui doivent faire avec des routes poussiéreuses en été et dans la « bouette » le restant de l’année. Nous sommes 263 à avoir signé une lettre d’appui à un projet de mise à niveau de nos routes. Cinq d’entre nous, bénévolement, font recherches et démarches pour obtenir un maximum de financement pour minimiser l’apport financier de la municipalité. Tout ce qu’on a demandé au maire et conseillers (ères) c’est de reconnaitre que ce projet est important et prioritaire pour la municipalité et même cela nous est refusé. Qu’y a-t-il à comprendre sinon que la priorité de la présente administration est ce qu’elle désire et rien d’autre.
En conclusion je voterai « non » au référendum pour le projet tel qu’il est et qui ne nous apporte rien et ignore nos besoins réels.
Jacques Perras
Citoyen de deuxième classe, Piopolis
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