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La préfet compte solliciter un 2e mandat
Monique Phérivong Lenoir (Photo Rémi Tremblay)
Elle a fait part de sa décision au dernier conseil des maires, le 27 novembre, puis, le lendemain, l’annonce s’adressait à tout le personnel de la MRC. Élue pour un premier mandat à la préfecture en novembre 2021, Monique Phérivong Lenoir va solliciter un deuxième mandat à l’élection de novembre 2025. «Il y a beaucoup de dossiers qui sont en cours et j’aimerais bien les poursuivre», a-t-elle confié en entrevue à l’Écho. Si la première année et demie du mandat a été la plus dure, avoue-t-elle, elle aura fait ses classes à «l’université du monde municipal», comme elle la décrit, au point de vouloir poursuivre le travail avec toutes les connaissances acquises sur le terrain. «Mon pain noir je l’ai mangé! Je veux manger mon pain blanc», livre-t-elle avec humour.
Venue du monde communautaire, où elle présidait les destinées de la Corporation de développement communautaire (CDC) du Granit, Monique Phérivong Lenoir s’est vite retrouvée dans un monde qui lui était inconnu. «Quand tu te présentes en tant que préfet, tu ne sais pas forcément ce qui se passe dans la boutique. La première année, j’ai été vraiment en apprentissage. C’est extraordinaire le nombre d’informations que j’ai dû absorber». Entrée en poste en plein Covid, ses premières réunions du conseil se sont déroulées sur Team. «C’était épouvantable, parce que je ne les connaissais pas (les maires). Devant l’écran, tu ne connais personne et c’est toi qui dois animer les réunions. Les maires avaient un historique des dossiers, ils connaissaient très bien les enjeux. J’avais l’impression d’être super incompétente!»
La suite du mandat a été marquée par une progression fulgurante vers la prise de possession des dossiers. «J’ai essayé de m’appuyer sur la planification stratégique de la MRC, parce qu’elle correspond à mes valeurs», puis rapidement cibler des axes, tels accroître la visibilité de la MRC, renforcer son leadership et faciliter la mise en réseau des gens.
À un an du prochain rendez-vous électoral, Monique Phérivong Lenoir connaît ses propres forces et celles des gens qu’elle côtoie : «J’ai une certaine énergie, je suis rassembleuse, bienveillante et j’arrive à faire en sorte que les disparités deviennent des forces tout en travaillant ensemble. Dans chaque municipalité, il y a des joyaux, des choses à mettre en valeur et c’est ça qui fait que notre région est attractive. Que les gens s’installent chez nous. C’est notre ADN et moi, je veux la mettre en valeur!»
Que ce soit la ville-centre, une autre ville comme celle de Lambton ou les villages, «pour moi, c’est tout pareil. Il faut valoriser les efforts des gens. Et si on arrive à faire des choses, c’est grâce aussi aux citoyens, aux associations de bénévoles, aux créateurs d’idées!»
Que de bons mots pour les élus assis autour de la table du conseil. «On a eu une cohorte de maires solides, soit par leur expérience, soit par leur carrière professionnelle. Ce ne sont pas des deux de pique qui sont autour de la table. J’espère qu’ils vont tous se représenter, de cette cohorte-là, parce que je n’aimerais pas en perdre. On a bâti une relation de confiance, j’aimerais la conserver.» En d’autres mots, pourquoi quitter à la fin du mandat, alors que ça commence à bien aller?
Un exemple de concertation parmi d’autres, dans le domaine de la santé. «Actuellement, on travaille sur un projet pour améliorer l’accessibilité aux soins et aux services de santé pour le secteur du parc Frontenac. Les maires de Stornoway, Lambton, Saint-Sébastien, Stratford et Saint-Romain ont collaboré à un projet pilote que j’aimerais étendre à tous les secteurs de la MRC. J’ai créé des liens avec le CIUSS de l’Estrie pour les aider à mieux couvrir notre territoire. À Saint-Ludger, on a réussi à faire rouvrir un centre (de vaccination) qui normalement aurait resté fermé. En se comprenant mieux les uns les autres, on arrive chacun à faire des compromis.» Les municipalités participent aussi à la santé des gens. Que ce soit par la mise en place d’un parc des Générations (à Saint-Romain), un projet de gériatrie sociale ou la MRC Amie des aînés, les actions ne sont pas toutes forcément visibles au même niveau, mais mises bout à bout, «si les maires n’avaient pas été d’accord, il n’y en aurait pas eues». Parfois une gymnastique d’établir un consensus, «mais tout le monde y met du bon sens, finalement!»
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