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Qu’attendent les Canadiens de Montréal?
Les séries des Canadiens de Montréal se sont terminées assez rapidement, sans surprise. Ils ont été défaits par les Capitals de Washington, les premiers de l’est, en cinq rencontres. Qui aurait pu dire au mois de novembre, lorsque l’équipe avait une fiche de 4-9-2, qu’elle se rendrait en série, encore plus fou, d’en gagner une ronde ? Aucune déception à avoir.
Cette formation - la plus jeune de l’histoire en séries, avec une moyenne de 25,95 ans - n’a qu’une chose à retenir de sa saison; l’avenir s’annonce positif.
Les jeunes mènent l’équipe
D’une moyenne de 22 ans, le premier avantage numérique a soulevé la foule du Centre Bell avec des buts coup sur coup lors du match #4. L’arrivée d’Ivan Demidov sur cette attaque massive en aura complètement changé sa dynamique. On ne se repose plus uniquement sur le tir de Patrik Laine. À la place, les joueurs se déplacent bien plus et cherchent la meilleure option, peu importe le patineur. Suzuki, Hutson, Caufield, Slafkovsky et Demidov vont faire de Montréal une puissance offensive assez rapidement.
Justement, parlons de Demidov. Après des débuts fracassants face aux Blackhawks de Chicago en fin de saison régulière, il a été jeté dans la gueule du loup en séries éliminatoires face à l’équipe la plus physique de la ligue. Il a été quelque peu effacé lors des trois premiers matchs, sans étonnement. Mais lorsqu’il a commencé à prendre ses aises, on ne pouvait s’empêcher de voir un grand talent.
Même avec un petit échantillon, on voit que ce qu’il peut créer en attaque, dont sa passe primaire sur le but de Slafkovsky au match #4. Rares sont les attaquants du Canadien depuis 30 ans qui étaient capables de faire ce qu’il fait déjà. Ses mains magiques, sa vision combinée à sa vitesse d’exécution et son patin fluide se comparent aux meilleurs ailiers russes de la ligue, comme Nikita Kucherov ou Kirill Kaprizov.
Même sans le jeune attaquant russe, Montréal peut déjà dire qu’il a un premier trio. Slafkovsky, Suzuki et Caufield ont tous moins de 26 ans et remplissent chacun un rôle qui complète bien le trio. Il ne faut pas oublier Lane Hutson, quart-arrière de l’offensive. La recrue en défensive la plus productive du 21e siècle, sa volonté à toujours s’améliorer, sa combativité et sa vision hors pair lui permettent déjà de faire partie de l’élite des défenseurs. Il a su faire taire de nombreux détracteurs au cours de la saison, qui voyait sa carrure, de 5’9 pour 162 lb, comme un grand désavantage.
D’autres jeunes joueurs s’amèneront également dans l’avenir, comme David Reinbacher (5e choix en 2023), Michael Hage (21e en 2024) et le gardien Jacob Fowler (69e en 2023). Montréal détient également les 16 et 17e choix cet été. Plusieurs partisans voudraient voir Kent Hughes utiliser ces choix et/ou d’autres espoirs pour acquérir un véritable centre #2, mais pas si vite. À quoi bon accélérer la reconstruction, sacrifier des éléments importants du futur, si c’est pour rester au milieu de peloton pour les prochaines années. Les dirigeants ont un plan clair, alors autant suivre le processus et donner la place aux jeunes, car ce sont déjà eux qui mènent cette équipe.
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