Nolet remis en liberté sous de multiples conditions

Ronald Nolet

Collaboration spéciale Ronald Martiel

Comparaissant à nouveau le 12 décembre dernier, devant le juge Conrad Chapdelaine, de la Cour du Québec, au palais de justice de Sherbrooke, Ronald Nolet, un citoyen de Saint-Sébastien qui fait face à plusieurs accusations d’ordre sexuel, a retrouvé sa liberté sur engagement à comparaître et sur de multiples conditions à respecter.

Il a dû, entre autres, déposer une caution de 1500$ et s’engager pour un autre montant de 5000$. Il a de plus promis de revenir devant la cour le 12 février 2015, au palais de justice de Lac-Mégantic cette fois.

Les conditions qui lui ont été imposées se sont révélées très strictes. Il doit demeurer à son adresse de Saint-Sébastien entre 22h et 8h du matin, chaque jour, et se rapporter deux fois par semaine au poste de la Sûreté du Québec (SQ) de Lac-Mégantic. Il lui est également interdit de se rendre à son adresse de Lac-Drolet, ne pas se trouver en présence de ses victimes, ni de sa complice Annie Bolduc, ne pas se trouver à moins de 100 mètres du domicile de ses victimes, ne pas communiquer avec des gens ayant des antécédents judiciaires, ne pas se trouver en présence de personnes mineures, ne pas se trouver à Lac-Drolet – sauf à l’épicerie, ne pas posséder d’appareil électronique ni de communiquer avec de tels appareils (téléphone intelligent, tablette, ordinateur, etc.), ne pas se rendre à la Polyvalente Montignac ni au centre commercial de Lac-Mégantic, ne pas se trouver dans des endroits en même temps que des personnes d’âge mineur, ne pas accepter un travail si des personnes âgées de moins de 16 ans s’y trouvent également…

Et ce n’est pas tout, il doit également respecter toutes les conditions habituelles, soit garder la paix, ne pas consommer de drogue ni d’alcool et avoir une bonne conduite en général.

L’individu de 52 ans fait face à des accusations d’attouchements sexuels, d’incitation à des contacts sexuels, d’exhibitionnisme, d’avoir rendu accessible de la pornographie juvénile et de corruption de mœurs. Sa conjointe, Annie Bolduc, fait pour sa part face aux accusations d’exhibitionnisme et de corruption de mœurs.
Ronald Nolet aurait également échangé des stupéfiants contre des faveurs sexuelles, entre 2010 et 2012, et aurait commis des gestes de grossière indécence et d’attentat à la pudeur sur un jeune garçon, des offenses qui dateraient des années entre 1982 et 1984.

L’arrestation des deux suspects est survenue après le dépôt d’une plainte, au début de novembre, au bureau de la SQ de la MRC du Granit, à Lac-Mégantic.

L’enquête sur la remise en liberté de Nolet a donné lieu au témoignage de l’enquêteur de la SQ responsable du dossier, le sergent Jean-Pierre Pomerleau.