Actualités
Clin d'oeil
Culture
Opinion
Sports
Jules Giroux, l’homme au bras de fer
Se mesurer aux plus forts de la planète, tel a toujours été son but! Et l’occasion se présente enfin, début septembre, alors que le «p’tit» gars de Frontenac partira affronter, à Rosolina Mare, en Italie, les meilleurs candidats venus de plus d’une cinquantaine de pays, pour le Championnat du monde de bras de fer. Avant le départ, histoire de s’entraîner, Jules Giroux fait du bois de chauffage. Malheur aux bûches qui oseront lui résister.
Pas besoin de l’appeler Monsieur! Jules suffira. Surtout qu’il commence à être connu, et pas seulement en région. C’est la cinquième année que ce champion de tir au poignet se qualifie pour la grande finale internationale. Et cette fois, au diable le coût du voyage, il répondra à l’appel.
Un rêve qui devient réalité? «Ne me parlez pas de rêve, réplique le solide gaillard. C’est plutôt un but que je me suis toujours fixé, depuis le tout début de mes compétitions!»
Jules Giroux n’a plus rien à prouver sur la scène provinciale. Et à sa dernière participation au Championnat canadien, réunissant les meilleurs athlètes des dix provinces à Summerside, à l’Île-du-Prince-Édouard, entre le 26 et le 29 juin, il s’est hissé au 2e rang dans la catégorie Grand Master Men’s Right, chez les 50 ans et plus, 90 kg et plus. La lutte a été chaudement disputée entre le champion, Earl Wilson, le Québécois Jules Giroux et Chris Scott.
Dans une autre épreuve, il a terminé troisième au Master, 40 ans et plus, chez les 100 kg, derrière Shawn Ross et Craig Mitchell. Sans grande surprise, deux podiums pour le même week-end. On ne tape pas deux milliers de kilomètres de routes et de pont en pensant revenir bredouille!
«Au total des points, le Québec s’est bien classé, en troisième place, derrière l’Ontario et la Nouvelle-Écosse», se réjouit-il.
L’homme au bras de fer ne sait pas à quoi s’attendre quand il prendra place à la table de compétition, lors du Championnat du monde. C’est sa première compétition d’une telle envergure. Quelque 1500 concurrents y sont attendus dans les 102 classes. «Et contrairement au national, où on peut être moins d’une dizaine à s’affronter, là-bas chaque classe regroupe facilement entre 40 et 60 candidats. Ce sera du boulot!» La barre est haute, mais quant à savoir d’où proviendra la plus forte opposition, il n’en a aucune idée. Le bras de fer est une discipline qui demande plus que des gros muscles, il y a aussi la stratégie et les tactiques.
Et Jules part avec l’intention de faire honneur aux siens. À sa famille, ses amis et ses supporteurs.
À lire aussi
-
Culture MusiqueAtmosphère magnétique avec Térez Montcalm
-
ActualitésIrritants et enjeux de sécurité du transport ferroviaire
-
Actualités Sécurité ferroviaireLe porte-parole de la Coalition victime d’intimidation ?
-
Culture LittératureBrigitte Morin rend hommage à la beauté des mots
-
ActualitésL’Épicerie Kios implantée à Audet
0 commentaire
-
Avis de recherche
-
Atmosphère magnétique avec Térez Montcalm
-
Irritants et enjeux de sécurité du transport ferroviaire
-
Le porte-parole de la Coalition victime d’intimidation ?
-
Brigitte Morin rend hommage à la beauté des mots
-
Basketball: Bon début de saison pour le Cadet D4
-
L’Épicerie Kios implantée à Audet
-
Nos chemins politiques
9 décembre 2025
-
Tracé et financement : double questionnement
9 décembre 2025
-
Stratégies politiques vieillottes et mesquines
1 décembre 2025
Pour réagir, Connectez vous

{text}