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Et ça continue….Fatima versus le reste de la ville!
(Réaction à la lettre d’opinion de Paul Dostie, parue dans notre édition du 4 mars)
M. Dostie,
Peut-être êtes-vous trop jeune, mais vous ne semblez pas vous apercevoir que ce qui arrive aujourd’hui, c’est la continuité de tout ce qui s’est toujours passé à Lac-Mégantic depuis la fondation de la paroisse Notre-Dame de Fatima, et même avant. La petite paroisse versus la grosse paroisse.
Parlant de bénévoles déçus, les fondateurs et bénévoles de la paroisse Notre-Dame-de-Fatima l’ont été à maintes reprises et eux aussi en ont gaspillé de la salive et de la paperasse. Chaque fois qu’ils présentaient un projet de construction, même s’ils offraient des terrains gratuitement, ils étaient toujours en minorité, donc toujours perdants. Toujours les petits contre les gros, deux échevins contre le reste du conseil… David contre Goliath.
Je suis d’accord avec vous quand vous dites qu’il est temps de s’intéresser à la paroisse Notre-Dame-de-Fatima et que la meilleure façon n’est pas de se donner un conseiller de quartier, mais de choisir chacun des membres du Conseil sept votes au lieu d’un seul. Ainsi tous les citoyens auraient le pouvoir de façonner leur ville et de choisir le meilleur pour arriver à des résultats équitables pour tous les quartiers.
Les bâtisseurs de la paroisse de Fatima n’ont pratiquement jamais été en mesure de sentir respect et transparence de la part de la majorité des conseils de ville de ces années-là. Mon père, un des principaux bâtisseurs de Fatima, a siégé au conseil de ville pendant seize ans et a toujours eu de la difficulté à se faire entendre. Il pourrait en dire long s’il était toujours vivant.
Comme vous le dites si bien, le développement de notre ville semble être une affaire de circonstances et de groupes de pression. Quand on est toujours en minorité comme à N.D. de Fatima, que pouvons-nous faire, même quand on a de l’argent? Quand on ne gagne jamais et qu’on le sait d’avance, rien ne sert d’avoir des mouvements d’humeur ou de colère, on s’habitue et on continue de ressentir de la peine. Nous, on est habitué de se contenter de l’os qu’on jette au chien qui aboie.
Le résultat de l’étude qui a aboutie à la fermeture de l’église N.D. de Fatima en a fait jouir plusieurs. Oh! Oh! Quel malheur! Voilà qu’on pense à déménager la Bibliothèque dans cet édifice qu’est l’église de Fatima, un édifice très solide qui demande peu d’entretien….Mais voyons… pas à Fatima…
Je comprends très bien que la direction de la Bibliothèque a déjà fait beaucoup de travail et que si les plans venaient à changer, ça ferait des bénévoles déçus de plus.
Aurons-nous une fois de plus la preuve que la perception de la démocratie se résume encore à la force du nombre, bien plus qu’à la participation, comme on l’a vu avec la fermeture de l’église Notre-Dame de-Fatima? Aurions-nous peur de perdre cette fois? Quel malheur… S’il fallait qu’on favorise la paroisse de Notre-Dame-de-Fatima…
Gisèle Cloutier
Bénévole de longue date
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