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Vif intérêt pour la démarche de participation citoyenne
Quelque 450 personnes étaient réunies le 26 mars au gymnase du CSM pour le lancement de la démarche de participation citoyenne.
«Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin». Ce proverbe africain, repris par la mairesse Colette Roy Laroche lors de la première rencontre donnant le coup d’envoi à la démarche de participation citoyenne, résume bien le message lancé par les autorités municipales à l’effet d’impliquer le plus grand nombre dans le processus de réflexion sur l’avenir du centre-ville. Le soir du 26 mars, quelque 450 personnes étaient réunies au gymnase du CSM pour connaître les grandes lignes d’un exercice sans précédent.
«Nous n’obtiendrons pas l’unanimité mais nous sommes persuadés que nous dégagerons des éléments qui feront consensus», a transmis la mairesse en début de soirée. La rencontre s’est déroulée dans un climat pacifique et les félicitations manifestées par des membres de l’assistance à l’endroit du travail des élus ont toutes été suivies d’une salve d’applaudissements. Toutefois, l’incertitude quant au sort des bâtiments de la zone sinistrée a fait dire à certains que la démarche est trop précipitée.
Avisant que les rencontres actuellement tenues avec les propriétaires du secteur concerné sont de nature privée, la mairesse s’est dite très consciente que certains d’entre eux ne sont pas prêts à se départir de leur terrain. La position de la Ville concernant l’avenir de cette zone sera prise à la lumière des résultats de la démarche citoyenne, a laissé entendre Colette Roy Laroche.
La démarche de participation présentée le 26 mars par le directeur général de Convercité, Daniel Malo, se déroulera sous forme d’ateliers regroupant des tables de discussions de 10 à 12 personnes. Conditions à respecter: le devoir de mémoire à l’endroit des victimes et membres de leur famille et le respect des grands principes de développement durable. «Nous voulons permettre aux citoyens de s’exprimer dans un cadre convivial, sous la supervision d’un animateur bénévole issu de la communauté», a expliqué M. Malo. Les ateliers se dérouleront en deux volets, le premier portant sur le partage d’idées et le second sur des scénarios développés à partir de ces idées. Les rencontres sont planifiées les 15 et 16 avril pour le volet 1 et les 13 et 14 mai pour le volet 2. On peut s’y inscrire en ligne via le site Reinventerlaville.ca ou en composant le 819 583-2441. Suivront la présentation du plan directeur le 17 juin et l’adoption du plan de reconstruction à l’automne.
Bien que les grandes lignes de cette démarche aient reçu un aval somme toute positif lors de la rencontre publique, des commentaires d’un autre type circulent abondamment au sein de la population. On craint notamment que tout soit planifié d’avance et que la Ville souhaite racheter l’ensemble des terrains et bâtiments de la zone sinistrée dans le but de les revendre à des promoteurs caressant déjà des projets dans le secteur.
La rencontre a aussi donné lieu à la présentation des chantiers de 2014 par France Bergeron, ingénieure et chargée de projets pour la Ville. Quatorze projets autant publics que privés, totalisant des investissements de 30 M$ en excluant les travaux liés à la décontamination. En plus de l’offre commerciale, tant dans le prolongement de la rue Papineau que du côté de Fatima, figurent la construction du pont, la réfection des rues Salaberry et Lévis, l’établissement d’un parcours d’animation entre l’église Sainte-Agnès et les condos, l’aménagement du parc de la rivière Chaudière, la construction d’un immeuble de 12 logements ainsi que la réfection de la rue Laval et celle de la descente de bateau et des quais du complexe Baie-des-Sables.
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