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Hommage rendu à l’abbé Steve Lemay
L’abbé Steve Lemay accompagné de Pierre Maisonneuve, conférencier invité pour la circonstance.
Mardi dernier, à l’occasion de la 48e journée mondiale des communications sociales, le curé Steve Lemay de Lac-Mégantic recevait un vibrant hommage de Pierre Murray, directeur de Communications et Société, de même que de l’archevêque de Sherbrooke, Mgr Luc Cyr.
Cet événement, qui se tenait à Sherbrooke, voulait ainsi souligner le travail d’une personne qui contribue, par sa rigueur intellectuelle, sa ténacité et sa générosité, au développement de la société.
D’entrée de jeu, M. Murray a souligné, en parlant de l’abbé Lemay, «la qualité de sa présence et de son ministère au cœur de la tragédie vécue par les siens» et dont les répercussions se font encore sentir.
L’organisme est voué à l’amélioration des rapports entre l’Église et la société, particulièrement dans le monde des communications. «La présence, les gestes et la parole de l’Église sont attendus et estimés quand de telles circonstances se présentent» de dire M. Murray. Celui-ci a ajouté que les citoyens de Lac-Mégantic, ainsi que tous ceux qui ont été touchés par cette tragédie, ont été choyés d’avoir un être comme Steve Lemay pour son écoute, tel un véritable pasteur. «Grâce à son ministère et à ses qualités humaines et spirituelles, quelque chose de l’Évangile a fait son œuvre», a-t-il partagé.
«La ligne du temps a été secouée». C’est en ces termes que l’abbé Lemay s’est exprimé pour démontrer l’ampleur des conséquences de la nuit du 6 juillet. Son défi devant ce drame innommable sera le même qu’il poursuit depuis son ordination, soit d’actualiser l’Évangile, trouver les mots pour rendre actuel le message de Jésus-Christ. «C’est ce que j’ai essayé de faire, trouver les mots pour partager l’espérance de l’Évangile». L’abbé Lemay a rappelé qu’en philosophie, il y a le texte et le contexte. Mais, il faut aussi beaucoup de silence pour que les mots puissent faire leur œuvre. Il a également mentionné qu’il voulait partager cet hommage avec toutes les personnes qui ont construit le contexte «autour de ses mots pour qu’ils trouvent un sens». Il a terminé en rappelant que «l’espérance devait se traduire en gestes concrets qui continueront de pacifier le cœur des gens qui sont troublés».
Une œuvre de l’artiste Micheline de Nevers lui a par la suite été remise.
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