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Vous me déprimez!
(Réaction au texte d’opinion de Pierre Lebeau dans l’édition du 20 juin 2014)
Je ne vous connais ni d’Ève ni d’Adam. Je m’adresse à vous en tant qu’observateur extérieur d’une situation innommable. Observateur, mais observateur intéressé tout de même parce que originaire de Lac-Mégantic. J’ai été horrifié par le drame que les Méganticois ont vécu et suis toujours touché, même à distance, par les difficultés qu’ils continuent de rencontrer.
Votre texte a le mérite d’être clair et ne laisse aucune ambiguïté quant à votre perception de ceux à qui incombe la gestion de la reconstruction de la ville. Sachez que je ne connais aucun des élus personnellement et n’ai personne à défendre. Je ne suis pas non plus partisan du port de lunettes roses à tout prix. Cependant, j’ai beau relire votre texte à la recherche, ne serait-ce que d’une note positive, d’une lueur d’espoir et malheureusement, je ne trouve rien. Si je m’en tenais à votre écrit et n’avais pas d’autres informations par ailleurs, j’aurais la conviction que la meilleure chose à faire serait de fermer définitivement la ville. Croyez-vous vraiment que c’est ce que veulent vos concitoyens ?
Vous reprochez allègrement à l’équipe en place leur égocentrisme et leur façon d’utiliser le pouvoir. Vous alléguez qu’ils mènent de fausses consultations. Selon vous, certains d’entre eux n’attendent que la fin de leur mandat pour se retirer sur leur terre… Je sens beaucoup de mépris. Bref, ils ont tout faux et sont la source de tous les maux. Vous leur suggérez même de démissionner. Vous les remplacerez par qui? Avez-vous un agenda caché?
Est-ce là votre contribution au défi que doivent relever les Méganticois, votre message d’espoir? Vous croyez vraiment que c’est ce dont ils ont besoin en ce moment?
Non, je ne connais pas les membres du conseil municipal. Non, je ne vous connais pas. Mais un petit quelque chose me dit que les citoyens de Lac-Mégantic ont sans doute plus de chance de s’en sortir avec l’équipe en place, malgré les imperfections, qu’avec des gérants d’estrade qui se donnent le beau rôle.
Oui, vous me déprimez, Monsieur Lebeau.
Jacques Duquette
Bury
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