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Un devoir de mémoire rendu à Donald Morrison
Niché discrètement à l’entrée du chemin Gisla, à Milan, à environ trois kilomètres du cimetière où le corps du hors-la-loi, le centre d’interprétation Donald Morrison, qui a accueilli ses premiers visiteurs depuis le début de l’été, sera officiellement inauguré le 20 août, dès 11h. Un retour dans le passé à l’endroit même où s’est joué le dernier épisode de cette saga policière unique dans les annales québécoises.
Le petit Musée Donald Morrison relève du Comité de développement de Milan que préside Bernard Grenier. La mission du responsable des lieux, sur une propriété municipale, est d’enrichir sa collection. Pour l’instant, des livres écrits à différentes époques sur le légendaire Megantic Outlaw, dont une copie de l’original de Oscar D’hu datant de 1892, divers documents d’archives, des pièces d’époque, une présentation vidéo de la BBC et le court métrage de Mathieu Gagnon, sous la protection du drapeau d’Écosse que le promoteur vient de recevoir du pays des ancêtres des grandes familles écossaises qui peuplent encore la région.
«Un de nos joyaux, ce bureau secrétaire acheté dans un encan par un M. Godin à Bury et qui serait le secrétaire sur lequel a été signé l’arrestation de Morrison en 1889.» Dans ce petit coin de l’histoire qu’il a mis deux ans à recréer, Bernard Grenier détourne le regard vers une bible, celle-là même qui a servi le jour des funérailles de Morrison en 1894.
Le Musée comprend deux bâtiments, une réplique de la maison du père de Donald, Murdo Morrison, au coin de la Dell et de Gisla, et le centre d’interprétation lui-même, dont les fondations ont été coulées l’automne dernier et les murs érigées à partir de vieux bois de grange.
La ténacité du responsable des lieux a été récompensée. Le mois dernier, à l’aide d’un détecteur de métal et suivant les indications d’un résidant de Milan, Julien Bergeron, «à côté d’un pommier, une grosse roche», il a déterré des vestiges à l’endroit exact de la maison originale de Murdo Morrison. Des clous carrés, de vieilles pentures rouillées. Et les recherches se poursuivent. Au fil de trois ans de recherches intenses, Bernard Grenier a déjà tenu deux réunions d’anciens, pour obtenir le maximum d’informations sur les ancêtres.
Pour l’instant, la première saison du Musée se déroule plutôt bien. Le guide, un étudiant de 15 ans, Samuel Roy, répond aux questions des visiteurs et propose des objets souvenir qui aident au financement du centre.
Mine de rien, plus de 60 000$ ont déjà été investis à ce jour pour cet attrait historique, dont 20 700$ par la MRC du Granit via le fonds du pacte rural signé avec le Comité de développement de Milan.
Aussitôt l’inauguration faite, Bernard Grenier s’envole pour l’Écosse, sur les traces des ancêtres écossais. Une partie du séjour est prévue sur l’Île de Lewis, d’où sont partis les premiers colons écossais. Sur l’itinéraire, des villes telles Stornoway, Tolsta. Prémisse à un gros événement d’envergure internationale qui aura lieu en juin 2017 à Milan.
Autre projet dans ses cartons, l’aménagement d’un Sentier des Écossais qui devrait relier les trois villages, Stornoway, Milan et Scotstown.
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