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À Marrakech et Salt Lake City pour partager le modèle de ciel étoilé
Rémi Boucher présentant le première réserve internationale de ciel étoilée, celle du Mont-Mégantic.
Les responsables de la Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic, un territoire qui englobe les MRC du Granit et du Haut-Saint-François ainsi que la Ville de Sherbrooke, ont eu deux occasions cet automne de partager leur savoir-faire à travers le monde.
Une première, en octobre, à l’occasion du congrès de l’Atlas Dark Sky Morocco tenu à Marrakech et plus récemment à Salt Lake City, en Utah, pour la 5e Conférence de l’Artificial Light At Night, qui se tenait du 12 au 14 novembre.
La Réserve de ciel étoilé du Mont-Mégantic est un modèle dans le monde pour concilier les besoins en éclairage nocturne et la préservation du ciel étoilé. À Marrakech, l’équipe locale veut créer une très grande réserve qui inclurait l’observatoire d’Oukaimeden et le parc national de Toubkal au sud de Marrakech. «Les similitudes entre les deux projets a permis des échanges enrichissants», note Rémi Boucher, biologiste pour la Réserve du Mont-Mégantic.
Celui-ci a donné deux conférences au cours de son séjour, l’une destinée aux participants du symposium, l’autre ouverte au public. Intitulée Vivre sous les étoiles: l’importance de conserver le lien cosmique, sa conférence portait sur l’émerveillement et l’importance de garder un accès au ciel étoilé.
Un autre conférencier québécois, Martin Aubé, professeur du Cégep de Sherbrooke et de l’Université Bishop’s associé à la Réserve de ciel étoilé du Mont-Mégantic, a aussi présenté une conférence sur un outil de modélisation très performant de la pollution lumineuse. Sa conférence s’intitulait La nuit, en voie de disparition?
Cette présence à Marrakech a été d’autant plus stimulante que l’équipe de la Réserve de ciel étoilé du Mont-Mégantic a pu partager avec d’autres réserves dont celle du Pic du Midi en France, dont l’équipe est venue au mont Mégantic en 2012 avant de créer leur propre réserve.
À Salt Lake City, le congrès multidisciplinaire portait sur la pollution lumineuse. Il a permis à l’équipe du Mont-Mégantic de présenter son bilan de plus de 10 ans d’existence.
«Les résultats confirment que la pollution lumineuse est stable et que la RICEMM fonctionne très bien», soulève Marie-Georges Bélanger, responsable du service à la clientèle au parc national du Mont-Mégantic. Une réussite également attribuable, ajoute-t-elle, à un partenariat exemplaire avec la population.
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