Les deux vols chez Olco ont été élucidés

C’est cette photo de Justin Ryan, prise autour du 23 mars, qui a été comparée par l’enquêteur au portrait-robot tracé sur la foi du témoignage du caissier. Et les policiers n’ont eu qu’a suivre sa trace, jusqu’à la prison de Joliette.

Harold D’Anjou, suspect dans les deux vols survenus chez Olco, l’hiver dernier.

(RT)- L’enquête de la Sûreté du Québec de la MRC du Granit concernant les vols qualifiés survenus le 7 janvier et le 9 mars 2010 à la station service Olco, à Nantes, a mené à l’arrestation de deux individus, originaires de Laval.

Dans le premier dossier, Justin Ryan n’a pas été difficile à retracer, une fois que la publication d’un portrait robot dans l’Écho, les jours suivant le premier vol, ait permis de l’identifier. Surnommé à juste titre Wanted, Ryan était déjà recherché pour des crimes semblables à Laval et s’était retrouvé en promenade à Lac-Mégantic, où logeait déjà l’un de ses vieux amis, Harold D’Anjou. Au cours de l’été, Wanted était «en vacances» au centre de détention de Joliette, à purger une sentence dans une autre affaire, quand les policiers sont allés le cueillir pour lui lire ses nouveaux chefs d’accusation et le présenter devant un juge, au palais de justice de Lac-Mégantic, où il a plaidé coupable. Sa sentence n’a pas encore été rendue.

Son complice du premier vol, Harold D’Anjou, un nouveau résidant méganticois depuis 2008, mais lui aussi Lavallois d’origine, a été localisé dans la région de Lanaudière où il a été mis sous arrêt. Selon l’enquêteur au dossier, l’agente Marie-Katleen Turcotte, un troisième individu accompagnait les malfaiteurs au cours du vol du 7 janvier. Même s’il ne semble pas avoir participé activement au vol, le troisième homme, déjà identifié, pourrait avoir à faire face lui aussi à la justice. L’enquête suit son cours.

D’Anjou, un individu de race noire, bien connu des policiers, fait face à des accusations de vol dans les deux dossiers. Le 9 mars, D’Anjou se serait présenté, le visage cagoulé, au même commerce, face au même caissier, pour exiger l’argent du tiroir-caisse et des cigarettes. Un complice, qui était le conducteur du véhicule dans lequel D’Anjou a pris place pour s’enfuir avec son méfait, a également été identifié. Il s’agirait d’un individu de la région, lui aussi très actif dans l’art de gagner de l’argent autrement qu’à la sueur de son front, et qui ne perd rien pour attendre.

Quelques jours après son deuxième larcin, D’Anjou s’était poussé de la région, sentant la soupe chaude.

Conduit, tous frais payés, au palais de justice de Lac-Mégantic à la mi-juillet, il a plaidé non coupable à tous les chefs d’accusation portés contre lui pour les deux événements et attend son procès bien au frais, derrière les barreaux, sa requête sur remise en liberté lui ayant été refusée.