Actualités
Culture
Sports
Le choix du jury pour Clin d’Oeil 2011

Le numéro de septembre du magazine Clin d’œil s’est vendu comme des petits pains chauds, le jour même de son lancement en kiosques, le 4 août. Ce n’est pas tous les jours qu’une fille de Lac-Mégantic occupe dix pages à elle seule de la bible des tendances mode au Québec. Avec ce titre en page couverture: Concours de mannequins: voici Maryka, notre gagnante!
Finissante au Collège François- Delaplace de Waterville, Maryka Rancourt-Bouchard, la fille de Caroline Rancourt et de Marcel Bouchard, est âgée de 17 ans. Inscrite en sciences naturelles au Cégep François-Xavier Garneau, à Québec, sa vie a pris une tournure inattendue, en avril dernier, alors qu’elle allait voir tout bonnement un défilé de mode à la Légion canadienne.
«Je suis arrivée en retard. Le photographe est venu m’aborder et m’a demandé si le modeling m’intéressait.» Et s’en est suivie une séance de photo au studio d’Yves «Ti-Pluche» Beaudoin, à Sherbrooke. Puis, l’inscription au concours Devenez mannequin professionnelle Clin d’œil 2011, tenu par TVA Publications.
Entre 450 et 500 candidates, âgées entre 16 et 21 ans et mesurant au moins 1,72 mètre, ont répondu à l’appel. Une trentaine de dossiers ont été retenus, dont le sien. Et elles ne se sont retrouvées que dix pour la grande finale du 11 juin, où un panel composé de professionnels issus du milieu de la mode québécoise et internationale l’a choisie, elle, comme grande gagnante!
Une condition du concours: garder secrète l’identité de la gagnante jusqu’à la sortie du numéro du Clin d’œil Édition Mode, alors que le Festival Mode & Design de Montréal battait son plein. «J’ai dû garder le secret, mais c’est difficile de mentir aux gens qu’on aime», confie Maryka.
D’où l’effet de surprise du 4 août quand la nouvelle s’est propagée par le bouche à oreille, jusqu’à écoulement complet des nouveaux numéros du Clin d’œil, dans les kiosques de la ville. «Je n’arrivais pas à y croire. Moi, loin de Montréal! J’étais contente et fière de faire honneur aux gens de Lac-Mégantic.»
Pour le reportage mode, les photos sont signées Peter Morneau et la nouvelle mannequin est habillée par la styliste Isabelle Éthier. Maryka y présente les dix pièces clés de la saison. Du Philippe Dubuc, Chanel (un pantalon de cuir à 7450$), Denis Gagnon, Marie St-Pierre et Nadia Toto.
En tout, huit heures de travail en studio, à Montréal. «J’ai adoré l’équipe. Ils savaient me mettre à l’aise et me donner des conseils.»
La gagnante a remporté un contrat d’une durée d’un an avec l’agence Next Canada, d’une valeur de 30 000$, qu’elle n’a toutefois pas encore signé! Un contrat qui pourrait l’amener à New York, Paris et Toronto. Autre récompense non négligeable, un panier-cadeau d’une valeur de 1000$ de Holt Renfrew.
«Être mannequin, ce n’était pas mon grand rêve, mais, quand j’étais petite, oui, ça m’intéressait!»
Le lendemain de sa «naissance médiatique», le vendredi 5 août, elle prenait part à ses deux premiers défilés à vie, au cœur du centre-ville de Montréal, Avenue McGill College, sur la scène de l’Esplanade! Un premier sur l’heure du midi, avec une demi-douzaine de sorties, et l’autre en soirée, devant une foule plus impressionnante, habillée par Suzy Shier. Avec des talons de 5 pouces sous les pieds! Et entourée par de vrais mannequins professionnels. «J’ai bien aimé ça!», avoue-t-elle. Un peu de stress tout de même. «On m’a expliqué quoi faire à peine une minute avant que ce soit mon tour de défiler!» Les pros se sont tous montrés gentils avec elle et les quatre autres finalistes du concours qui se trouvaient sur place. Sa mère, une amie de sa mère et son amoureux faisaient partie de la foule d’admirateurs.
Marika ne s’attendait pas à percer aussi rapidement dans ce nouveau métier. Toute petite, elle a fait de la danse, du piano, du théâtre, de l’impro et même du cheerleading de compétition à son collège de Waterville. Et elle s’habillait…«comme tout le monde!», précise-t-elle. Sûrement pas avec des vêtements griffés comme ceux qu’elle a fièrement portés pour la séance de photo et les défilés du week-end dernier.
Jusqu’à maintenant, l’année 2011 lui a particulièrement souri. À la fin de son secondaire V, le printemps dernier, on lui a décerné la Médaille du Gouverneur général, gage de la meilleure moyenne académique de son école. Et le soir du bal, c’est à elle qu’on a remis le titre de Miss Personnalité! Ce soir-là, elle seule et personne d’autre, à part ses parents, savait qu’elle venait de remporter un concours de mannequins.
À lire aussi
-
Actualités Santé
À nous deux Parkinson!
-
Actualités Économie
Le Cinéma Mégantic complète sa transition numérique
-
Actualités Politique
Marilyn Ouellet, candidate solidaire dans Mégantic
-
Actualités Société
Julie et Sylvie posent un geste du cœur de 115 km
-
Culture Humour
Dans la bulle d’Anne-Élisabeth Bossé
0 commentaire
-
À Doc Humanité: l’histoire tragique de Madame M
-
À nous deux Parkinson!
-
Le Cinéma Mégantic complète sa transition numérique
-
Marilyn Ouellet, candidate solidaire dans Mégantic
-
Tout un spectacle avec Andréanne A. Malette!
-
Julie et Sylvie posent un geste du cœur de 115 km
-
Dans la bulle d’Anne-Élisabeth Bossé

-
Trop, c’est trop!
19 mai 2022
-
Travaux rue Laval: les «voies» de la raison!
17 mai 2022
-
Message de gratitude
5 mai 2022
{text}