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Troisième enquête sur Christian Paradis
Le ministre Christian Paradis s'est engagé à collaborer aux enquêtes de la Commissaire aux conflits d’intérêts et à l’éthique.
Le député de Mégantic-L’Érable et ministre conservateur Christian Paradis est visé par une troisième enquête de la Commissaire aux conflits d’intérêt et à l’éthique, Mary Dawson. Au cœur de l’exercice, cette fois-ci, un séjour au camp de chasse de l’homme d’affaires Marcel Aubut, en octobre 2009, alors que le lieutenant politique de Stephen Harper au Québec occupait le poste de ministre des Travaux publics et que son hôte, l’ancien propriétaire des Nordiques de Québec, tentait à l’époque d’obtenir d’Ottawa du financement pour un nouvel amphithéâtre à Québec.
C’est le Parti libéral, en mars dernier, qui a demandé à la Commissaire Dawson de se pencher sur des soupçons d’apparence de conflit d’intérêts.
Pour le porte-parole adjoint du NPD en matière d’éthique, Alexandre Boulerice, «où bien il ne le fait pas exprès et c’est un manque de jugement de sa part, où bien il n’a pas la compétence qu’il faut pour demeurer en poste. Il devrait être mis de côté (du cabinet) du moins pendant les enquêtes», a-t-il déclaré en entrevue téléphonique à l’Écho.
Le ministre Paradis a déjà reconnu avoir séjourné au chalet de Marcel Aubut. Plus d’une fois, il a répété qu’il avait assumé sa part des coûts du voyage de chasse, qu’il avait apporté sa nourriture et son équipement personnel. Il a toujours soutenu qu’aucun lobbying n’avait été fait à son endroit, ni avant ni après ce séjour de deux jours.
«La Commissaire m’a informé qu’elle étudie la situation. J’ai respecté la loi et il me fera plaisir de lui fournir tous les faits», a-t-il commenté lundi par voie de communiqué.
Mais pour l’Opposition néo-démocrate, pas question de minimiser cette nouvelle brique qui tombe sur la tête du «pauvre ministre Christian Paradis». Après une première condamnation, en mars, en vertu de la loi sur les conflits d’intérêts dans l’affaire Rahim Jaffer, la Commissaire à l’éthique avait ouvert une deuxième enquête, demandée celle-là par le député néo-démocrate Guy Caron, concernant le déménagement d’un centre d’assurance-emploi de Rimouski à Thetford Mines, dans la circonscription de M. Paradis.
Cette nouvelle affaire est importante, insiste le député Alexandre Boulerice. «M. Paradis semble se mettre les pieds dans les plats de façon systématique. Il en a plein les bras. Au baseball, après trois prises, le joueur est retiré. Ce qu’on demande au premier ministre c’est qu’il le retire de son ministère, le temps que la lumière soit faite sur ces nouvelles allégations.»
Selon le néo-démocrate, les bourdes et les enquêtes touchant Christian Paradis créent un malaise chez les conservateurs, à la Chambre des Communes. «M. Paradis fait tellement de gaffes qu’il ternit l’ensemble de la classe politique», va-t-il jusqu’à dire.
Au début d’avril, Christian Paradis déclarait en entrevue à l’Écho qu’il n’avait rien à se reprocher. «Il s’agissait d’une journée de chasse à caractère privé. Jamais Marcel Aubut a essayé d’exercer du lobbying à mon endroit», jurait-il.
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