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Quand la déchirure libère le vivant
Les comédiens Marc Thibault, Marie Lefebvre, Bruno Gagnon et Sylvie Tremblay.
Il y a eu l’avant. Puis la tragédie. Et l’après, qui est maintenant. Un présent à géométrie variable, au diapason de la guérison. L’histoire des mots recueillis auprès de 400 volontaires anonymes. Comme un grand trou dans le ventre est un véritable éloge à ces mots, qu’ils soient cris ou chuchotements.
L’auteure et metteure en scène Angèle Séguin, directrice artistique du Théâtre des Petites Lanternes, a réussi un véritable tour de force en unissant les carnets de parole de la Grande cueillette des mots du Granit pour créer quatre personnages fictifs, dont les nuances sont familières à tout un chacun.
Peu importe où l’on se situe par rapport au 6 juillet 2013, la pièce atteint droit au ventre. Sans tomber dans le mélodrame ni dans le positivisme à outrance. Le texte est juste. Et sa force est décuplée par les comédiens Sylvie Tremblay, Marc Thibault, Marie Lefebvre et Bruno Gagnon.
Sur scène, les histoires croisées de quatre personnages qui transmettent la voix de toute une communauté. Une femme dans la mi-cinquantaine, un homme dans la soixantaine, une femme du début de la quarantaine et un jeune homme dans la vingtaine. On se familiarise avec leur quotidien de l’avant-tragédie. Puis surgit le hurlement, la déchirure. Les disparitions, les plaies pansées par un vent de solidarité, l’envahissement médiatique… La colère, la perte de confiance, les questionnements, les vieilles blessures qui remontent à la surface. L’espoir pour certains, le tunnel pour d’autres. L’Histoire et ses survivants, blessés mais vivants.
Les chœurs en toile de fond ajoutent à l’intensité du propos qui ne laissent personne indifférent. Tout comme la conclusion de la pièce avec un chant inspiré du texte Les mains, composé et lu par la mairesse Colette Roy Laroche à l’occasion de la commémoration du 1er anniversaire de la tragédie.
Pour ceux et celles qui auraient manqué les représentations des 25 et 27 septembre, qui ont attiré autour de 700 personnes, Comme un grand trou dans le ventre est présenté pour une dernière fois à l’auditorium Montignac ce vendredi 2 octobre à 20h. Entrée libre.
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