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Trois ans plus tard : un appel à l’unité, à la commémoration mais aussi à la vigilance!
La commémoration, mercredi, de la tragédie ferroviaire du 6 juillet 2013 a été déclinée sur tous les tons. Point de presse, tôt le matin, de la Coalition des citoyens et des organismes impliqués sur la sécurité ferroviaire, le long du parcours emprunté par le train de la mort dans sa course folle vers le centre-ville cette nuit-là, Matinée créative au Parc des Vétérans, axée sur le positivisme, la relance et la reconstruction, pour des lendemains meilleurs, et envolée de cloches à l’heure du midi, en mémoire des 47 victimes de la tragédie. Décor d’arrière-scène: le chantier du centre-ville où se pressent les camions et les pelles mécaniques.
Une célébration de la vie, rappel du sacrifice de 47 personnes mais aussi le témoignage d’une solidarité à laquelle sont aussi liés ceux qui maintiennent enfoncés le signal d’alarme, répétant la nécessité d’insister pour que les règles changent. «Travailler pour le bien public demande nécessairement de confronter l’ordre établi. La sécurité des populations doit être la première préoccupation de nos législateurs, affirme Jacques Gagnon, du Comité citoyen de la région du lac Mégantic. Les luttes que nous menons sont très importantes ; à la mémoire des 47 victimes de Lac-Mégantic nous nous devons de continuer ce combat.»
Ce matin, dans le Parc des Vétérans, l’heure est plutôt à… l’amour! Une marguerite est distribuée à quiconque se joint autour d’un petit déjeuner sur l’herbe avec son volet spectacle, assuré par la chanteuse méganticoise Marie-Onile Rodrigue, et la conférence d’inspiration livrée par le conquérant de l’Everest, Gabriel Filippi. Lac-Mégantic est son camp de base. Ses racines!
Prendre des risques, côtoyer la mort, tout cela fait partie de son ADN. Il raconte que dans les dernières semaines avant les événements de Lac-Mégantic, il quittait Pittsburg, où il venait de donner une conférence, pour deux mois de vacances au Pakistan, s’attaquer entre autres au 2e sommet du monde, le K2. «J’ai décidé de quitter après trois semaines d’expédition ; je sentais que quelque chose n’allait pas.» À son arrivée à l’aéroport de Montréal, une mauvaise nouvelle l’attend. Onze grimpeurs qu’il avait tout juste quittés venaient d’être assassinés par des Talibans. Émotions, choc, démoli c’est le retour avec sa compagne vers ce qu’il appelle son «camp de base», chez sa mère, Claire Charbonnier, rue Wolfe. Deux jours plus tard, c’était la tragédie.
Il lui aura fallu un an et demi avant de retourner en montagne. Retour éprouvant: tremblement de terre, avalanche et passé proche de la mort là encore.
Son message aux Méganticois : « En tant que personne, j’ai réalisé qu’on ne peut pas baisser les bras. C’est la solution la plus facile. Ce qu’il faut faire : apprendre de cet événement-là. C’est pas vrai qu’ils sont morts pour rien ces gens-là. C’est pas vrai qu’on va donner raison à l’événement de s’écraser. C’est important de continuer à vivre. La force d’une équipe, la force d’un groupe, c’est quand on met chacun notre force à la contribution de tout le groupe. Rassemblez-vous, travaillez ensemble. Donnez vos idées , allez-y! On peut pas juste arrêter et laisser la vie s’occuper de nous. Il faut avancer. Soyez des leaders, sinon l’assistant du leader, le sherpa ! N’ayez pas peur de foncer.»
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