Oscar Brochu

Le transport scolaire au temps de la COVID-19: réorganisation de taille pour Vausco

Le transport scolaire au temps de la COVID-19:  réorganisation de taille pour Vausco - Claudia Collard : Actualités  Coronavirus (COVID-19)
Les autobus jaunes étaient de retour sur les routes lundi.
Le transport scolaire au temps de la COVID-19:  réorganisation de taille pour Vausco - Claudia Collard : Actualités  Coronavirus (COVID-19)
Les chauffeurs disposaient d'équipements de protection afin d’assurer leur sécurité.

La réouverture des écoles primaires dans les conditions actuelles a commandé une importante réorganisation pour les transporteurs. Chez Groupe Vausco, la totalité des 23 autobus scolaires mise à contribution dans le secteur Lac-Mégantic de la Commission scolaire des Hauts-Cantons et autant de chauffeurs, dont cinq remplaçants, ont répondu présents. Tout juste ce qu’il faut pour répondre à la demande et respecter la limite de 12 élèves dans chacun des autobus.

Sur les 1000 élèves qui sont retournés en classe le 11 mai, 316 ont besoin du transport scolaire, les autres étant véhiculés autrement. «La Commission scolaire a clairement signifié aux parents qu’il serait préférable d’assurer le transport de leur enfant à l’école et cette requête a été entendue, ce qui nous permet de pouvoir satisfaire à la demande», fait valoir Caroline Vallée, présidente-directrice générale de Groupe Vausco.

Répondre à la demande, même pour 316 écoliers, a tout de même été un tour de force. En raison des exigences gouvernementales de distanciation sociale, il fallait absolument respecter la limite d’un élève par banc tous les deux bancs (à moins d’enfants d’une même famille), limitant leur nombre à une douzaine par autobus. Ce qui a donné lieu à quelques modifications des circuits.

«Pour l’école Notre-Dame-de-Fatima on a trois circuits doublés. À l’école Sacré-Cœur un autobus doit faire deux vagues ; un circuit a été divisé en deux ; les élèves du 10e rang sont d’abord transportés à l’école et le chauffeur retourne chercher ceux du secteur Sévigny, Drouin et Brassard», explique Mme Vallée, ajoutant que le même principe est appliqué pour l’école de Notre-Dame-des-Bois.

En plus de réquisitionner les deux autobus supplémentaires qui ne servaient qu’au transport à la polyvalente Montignac, il importait d’avoir suffisamment d’effectifs pour faire rouler ces véhicules. Un défi en soi dans ce contexte de pandémie, la moyenne d’âge des chauffeurs de la division transport scolaire de Groupe Vausco étant d’environ 65 ans. 

«En tout, j’ai 31 chauffeurs et ce retour se faisait sur une base volontaire. Certains sont demeurés à la maison, en raison de leur condition médicale ou de celle d’un membre de leur famille. Avec mes quatre remplaçants et un chauffeur qui vient tout juste d’être embauché, j’ai réussi tout juste à trouver le nombre dont on avait besoin. Pour les circuits, il a fallu jouer à «Tétris» afin d’assurer le transport des élèves. Habituellement, les chauffeurs connaissent tous les enfants qu’ils transportent mais là ce sera différent. Certains chauffeurs n’auront pas leur trajet régulier, d’autres seront moins habitués. On va mettre tout en œuvre pour que ça se déroule le mieux possible, mais il y aura peut-être des délais ; j’espère que les parents seront conciliants parce que c’est une méchante réorganisation», transmettait Caroline Vallée dans la semaine précédant le retour à l’école.

Lors de l’entrevue avec l’Écho, le jeudi 7 mai, Mme Vallée sortait d’une rencontre avec les chauffeurs qui ont repris le boulot lundi. «Il y a une belle solidarité. Ils ont posé beaucoup de questions, surtout concernant l’équipement de protection. Ce qu’on leur a répondu les a rassurés; ils sont repartis confiants et sécurisés. On fournit les masques, le désinfectant et les lunettes de protection», informe la PDG de Groupe Vausco.

Quelques jours avant cette seconde rentrée scolaire, Mme Vallée appelait à la vigilance aux débarcadères d’autobus. «Comme il y aura encore plus de voitures qu’à l’habitude, il va y avoir énormément de trafic, autant le matin que le soir. Il y aura aussi plus de marcheurs; il va falloir redoubler de prudence», transmet celle qui avoue n’avoir jamais vécu une situation semblable. «Ça fait 12 ans que je suis dans le transport scolaire et je n’ai jamais vu ça.»

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