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Le variant dans la mire des autorités sanitaires

L’augmentation des cas de variants en Estrie inquiète le microbiologiste-infectiologue Dr Alex Carignan. «Partout au Québec, on voit une augmentation graduelle assez rapide du variant britannique. L’Estrie n’est pas à l’abri non plus. Une fois qu’un variant s’installe dans une population, il devient rapidement dominant.»
En mêlée de presse le 31 mars, Dr Carignan a affirmé qu’un cas positif de COVID-19 sur trois est présumé associé au variant britannique, le seul en circulation en Estrie. Est-ce que les vaccins vont arriver trop tard si les variants se propagent, questionne un journaliste. «Plus on vaccine rapidement, plus on va réussir à prendre les devants. Nous sommes dans une course contre la montre.»
Maintenue en zone orange alors que d’autres régions, dont la voisine, Chaudière-Appalaches, sont passées en zone rouge, l’Estrie maintient la garde, alors que la direction de la Santé publique insiste sur l’importance du respect des consignes sanitaires, «pour nous permettre de gagner du temps», soutient de son côté la Dre Petit.
En date du 7 avril, le nombre de cas dans le réseau local sanitaire du Granit avait triplé en l’espace d’une semaine, atteignant 30, détectés majoritairement à Courcelles (24) et moins de cinq cas à Audet, Lambton, Saint-Ludger et Saint-Robert-Bellarmin.
Le nombre de personnes ayant reçu leur première dose de vaccin était de 3409, soit 15,8% de la population. 72,3% des 80 ans et plus était vaccinée, 62,8% des 70 à 79 ans, 8,9% des 60 à 69 ans et 5% des 16 à 59 ans.
C’est dans le réseau local de Memphrémagog que le taux vaccinal est le plus élevé à 20,2%. Les moins élevés, à Coaticook (13,5%) et le Haut-Saint-François (13,8%).
Vaccination pour les 60 ans et plus
Dès maintenant, les Estriens de 60 ans et plus peuvent prendre rendez-vous pour obtenir le vaccin contre la COVID-19 en ligne en cliquant ici ou au 1 877 644-4545.
Et les jeunes?
Vacciner les jeunes fait partie des plans de la Santé publique de l’Estrie, affirme le Dr Carignan: «Les ados, pour la majorité des vaccins, vont répondre mieux que les adultes. Ils sont moins à risques de complications.» La volonté très forte de poursuivre l’école en présentiel demeure un argument qui pourrait favoriser une vaccination plus précoce. «Les jeunes font partie, en terme de nombre d’incidences de la maladie, du groupe d’âge les plus touchés. Si on veut se sortir de ce bourbier-là, on n’aura pas le choix d’inclure les enfants dans la vaccination éventuellement. Lorsqu’ on vaccine un groupe qui est peu à risque de complications de maladie, on est toujours plus exigeants en terme de sécurité. On va vacciner les gens en bonne santé, on veut donc s’assurer qu’ils le restent.» Les jeunes seront-ils tous vaccinés avant le prochain rentrée scolaire? «L’objectif est de vacciner toutes les personnes, dont les jeunes, intéressées à avoir le vaccination d’ici la mi-été!»
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