Le petit Éli est le fils de Sarah Cotton-Côté et Michael Labbé.
Le 7 mars dernier, Éli venait au monde après seulement 26 semaines de grossesse. Sa maman, Sarah Cotton-Coté, a dû subir une césarienne d’urgence en raison d’une infection mettant sa vie et celle du bébé en danger. Depuis, la mère de cinq autres enfants domiciliée à Lambton se rend quotidiennement au CHUS de Fleurimont. Une situation entraînant dans son sillage des dépenses considérables. D’où l’instauration d’une campagne de sociofinancement.
Sarah l’admet d’emblée, elle et son conjoint, Michael Labbé, ne sont pas du genre à quémander. «Mais en regardant tous les frais qu’un bébé prématuré apporte, on aimerait avoir un stress de moins. Ceux qui veulent donner donneront; on va prendre l’aide qu’on va recevoir avec grand cœur», partage-t-elle. En plus des coûts liés à l’essence qu’exige un trajet quotidien de 180 km aller/retour, l’achat de couches pour bébé prématuré représente une dépense mensuelle de 275$.
Né 91 jours à l’avance, Éli est considéré comme un très grand prématuré. Le lait de sa maman et le contact peau à peau font partie de ses besoins de base. En plus de passer une partie de ses journées à l’hôpital, Sarah doit prendre soin de ses cinq autres enfants, âgés de 13 mois à 7 ans. «Nous avons la chance d’avoir l’aide de mon frère. Et mes enfants sont compréhensifs, même s’ils ont très hâte de voir leur petit frère. Je leur montre des photos régulièrement; les plus vieux comprennent qu’il est sorti trop tôt de ma bedaine, qu’ils ne peuvent venir le voir à l’hôpital et qu’il sera à la maison quand il sera assez grand. Ce sera autour de la date prévue de l’accouchement, soit le 7 juin.»
Et comment va Éli? «Son état est stable. Il a pris un peu de poids et est rendu à 1,8 livre (le 13 mars). Mais, comme on m’a dit à l’hôpital, c’est des montagnes russes. Il peut attraper une bactérie et être intubé d’urgence… On prend une journée à la fois. Quand il va bien, on est bien heureux… Mais on ne sait jamais ce qui peut arriver demain, ce qui peut arriver cette nuit… C’est un bout dur à passer, ensuite ça va aller mieux», partage Sarah d’un air confiant. Les dons pour Éli est sa famille peuvent être versés
ici via la plateforme gofundme.com.
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