Actualités
Culture
Sports
Du haut des airs, un immense tapis vert!
Survoler la région de Mégantic entre 2 500 et 5 000 pieds d’altitude a de quoi désorienter! Principaux points de repère depuis le départ de l’aéroport de Sherbrooke, à East Angus: les vastes terres agricoles de Cookshire et déjà le mont Mégantic qui pointe à l’horizon, entouré d’une forêt à perte de vue.
Aux commandes du petit Cessna 172 Skyhawk, loué à la compagnie Paquin Aviation, un pilote d’expérience, Denis Poisson. Des milliers d’heures de vol à son actif depuis l’obtention de sa licence en 1971. Le vol de plaisance d’une durée d’à peine plus d’une heure sera sans aucun doute sécuritaire. Immobilisé dans la zone de stationnement, l’appareil de quatre places, subit les vérifications d’usage avant l’autorisation de prendre la piste principale.
Fort de son expérience sur les neuf appareils qu’il a lui-même possédés au cours de sa carrière, dont un bimoteur Piper Aztec et la Ferrari des monomoteurs, l’ultra-rapide Mooney dans lequel il a déjà fait la traversée du Canada en dix heures, Denis Poisson ne laisse aucun détail lui échapper.
Les passagers embarqués, le pilote s’installe et poursuit la vérification de ses instruments de bord. Au bout de quelques minutes, l’appareil quitte le tarmac et s’engage vers le bout de la piste, paré au décollage. En communication constante avec la tour de contrôle, le feu vert est donné. Sous nos pieds, en s’éloignant du sol, un paysage agricole bien quadrillé sur le sol comme un damier multicolore et des bâtiments de ferme impeccables. Puis, devant nous, un tapis vert qui s’étend par-delà les monts Mégantic et Saint-Joseph. À droite, les Montagnes blanches des états frontaliers, y compris le mont Washington qui se découpe sur l’ensemble des massifs.
Le survol de l’Observatoire astronomique du mont Mégantic à 5 000 pieds d’altitude est un jeu d’enfant, puisque les conditions météo sont favorables ce jour-là. À peine quelques nuages à l’horizon, mais rien de menaçant.
«Les conditions de vol sont souvent plus propices en début et en fin de journée. Il y a moins de turbulences causées par la chaleur», explique le pilote qui contourne l’antenne de communication du mont Saint-Joseph, dressée comme une flèche.
La destination se dessine, le village de Piopolis, la destination touristique de l’été, juste en face le lac Aux Araignées, puis, bifurcation vers la gauche pour attaquer en ligne droite le lac Mégantic, et tout au fond, la Ville de Lac-Mégantic. Le survol du parc industriel est impressionnant avec la superficie immense qu’occupent les installations de Tafisa. Le centre-ville en reconstruction, les quartiers résidentiels au nord. Sur le chemin du retour, l’église de Milan perce le couvert de la forêt. Et par ci par là des petits lacs, dont certains semblent envahis par les algues.
Après une heure de vol, l’appareil rentre au bercail. L’atterrissage est réussi. Une autre heure qui allonge un carnet de vol bien rempli pour le pilote qui contient des annotations sur multimoteurs, vols de nuit et hydravions.
Denis Poisson est bien connu des industriels de la région qu’il a transportés autant au Canada qu’aux Etats-Unis. «Avec mon épouse Céline, j’ai participé pendant plusieurs années au rallye aérien international qui nous amenait vers la baie d’Hudson, la baie James, l’Ontario, le nord-est des États-Unis et les Maritimes», partage-t-il à ses passagers du jour.
L’expérience qu’il offre est à la portée de tous. Pour le contacter, le 819-583-5050.
À lire aussi
0 commentaire
-
Comment devenir mal engueulé
20 janvier 2025
-
Lumineuse réflexion
13 janvier 2025
-
Prévenir et sauver des vies
12 décembre 2024
{text}